– 1803 : Illiger, dans « Verzeichniss der in Portugall einheimischen Käfer », décrit (page 218) Melolontha longitarsis Nobis, récolté en 1802 des environs de Lisbonne (six mâles).
– 1817 : Gyllenhal, in Synonymiam Insectorum de Schönherr (p. 70), décrit Melolontha emarginata, différent de M. longitarsis Illig. Les indications de provenance sont « Habitat in Italia. Dom. Schneider. Mus. Gyllenhal & Schönherr ».
– 1836 : Gené, dans sa « lettre sur dix-sept Coléoptères nouveaux de Sardaigne » communiquée par M. Audouin, décrit un nouveau genre : Elaphocera Nov. Gen. avec l’espèce Elaphocera obscura Gen.
– 1838 : Waltl décrit Leptopus gracilis Wl. de Turquie (page 457, sous le numéro 52).
– 1840 : Erichson, dans ses « Entomographien », place parmi les Pachypoden les genres Pachypus Latr., Elaphocera Gené et Achloa n. genre. Parmi le genre Elaphocera (page 36), il décrit : E. Bedeaui n. sp. (aus Andalusien, Leptopus Bedeau du Catalogue de Dejean), E. longitarsis Illig. (de Lisbonne, seulement des mâles), E. obscura Gené (Sardaigne, du prof. Gené), E. dilatata n. sp. (Sardaigne, de la collection de Schüppel), E. hiemalis n. sp. (Macédoine, de Frivaldsky sous le nom de Melolontha hiemalis), E. gracilis Waltl (de Constantinople).
– 1843 : La « Monographie du genre Elaphocera » , par Rambur, est la première grande étude sur le genre. L’auteur compare le genre Elaphocera avec les genres voisins dont Dasysterna Dejean. Un tableau de détermination permet de distinguer les espèces décrites qui sont les suivantes : Bedeaui Erichson (= Leptopus Bedeau Dejean) avec une longue description et des indications détaillées sur le comportement de l’insecte, observé par lui-même, mauritanica n. sp. d’Algérie, malacensis n. sp. de la plage de Malaga, numidica n. sp. d’Algérie, longitarsis Illiger des environs de Lisbonne, hiemalis Erichson de Macédoine, non connu par l’auteur, obscura Géné de Sardaigne, dilatata Erichson de Sardaigne, granatensis n. sp. des montagnes des environs de Grenade, barbara n. sp. d’Algérie, sardoa n. sp. de Sardaigne, hispalensis n. sp. des environs de Séville, bysantica n. sp. du Roum-Ili en Turquie européenne, churianensis n. sp. des environs de Malaga, carteiensis n. sp. de Sanroque, gracilis Waltl de Macédoine et des environs de Constantinople. Ce sont donc 16 espèces décrites dans cette étude dont 10 nouvelles. Une planche illustre les caractères de E. Bedeaui (6 figures) et E. obscura (1 figure).
– 1849 : Lucas, dans « L’Exploration scientifique de l’Algérie », indique avoir rencontré Elaphocera mauritanica Ramb. dans l’Ouest, prise le soir, au printemps, après le coucher du soleil, le long des tiges des Asphodelus ramosus, ainsi que Elaphocera barbara Ramb. aux environs d’Oran. Il avoue n’avoir pas rencontré Elaphocera numidica Ramb. Ces trois espèces sont figurées dans l’atlas : E. mauritanica : planche 24, figures 8a et 8b ; E. barbara : planche 24, figures 9a et 9b ; E. numidica : planche 24, figures 10a et 10b.
– 1851 : Blanchard catalogue, dans le genre Elaphocera Géné, les espèces suivantes : barbara Rambur, mauritanica Rambur, obscura Géné, longitarsis Illig., Bedeaui Erichson, churianensis Rambur et bysantica Rambur.
– 1855 : Burmeister, après la decription du genre Elaphocera Gené, répertorie les espèces suivantes : Bedeaui Erichs. (= E. malaceensis Rambur), mauritanica Rambur, longitarsis Illig., numidica Rambur, hiemalis Erichs., obscura Gené, dilatata Erichs., nigroflabellata Burm. n. sp., granatensis Ramb., barbara Ramb., cartejensis Rambur, sardoa Rambur, hispalensis Rambur, churianensis Ramb., gracilis Erichs. (= E. bysantica Ramb., = Leptopus gracilis Waltl), soit 15 bonnes espèces.
– 1856 : Lacordaire, dans son Genera, redécrit le genre Elaphocera Gené (page 310). Il liste en bas de page les 16 espèces contenues dans la Monographie de Rambur (1843) en indiquant que E. mauritanica, E. numidica et E. barbara ont été figurées par Lucas dans l’Exploration de l’Algérie (pl. 24, fig. 8, 9, 10). Il cite également Elaphocera rubripennis Lucas, 1848 (actuellement classé parmi les Pachydema).
– 1859 : Motschulsky décrit Elaphocera autumnalis Staudinger n. sp. de l’Espagne méridionale et Elaphocera dalmatina n. sp. de Dalmatie.
– 1860 : Jacquelin du Val cite parmi le genre Elaphocera Géné (page 61) : E. Bedeaui Er. (page 62 et planche 17, fig. 82 bis et ter), E. obscura (page 61 et planche 17, fig. 82, mâle).
– 1869 : Gemminger & Harold citent 17 bonnes espèces appartenant au genre Elaphocera Géné. E. autumnalis Motsch. (1859) est synonyme de churianensis Ramb. (1843). Les taxons obscura Géné, 1836 et sardoa Rambur, 1843 sont synonymes de emarginata Gyllenh. Le taxon obscura Erichs. est synonyme de erichsoni Jacq. Duv. Le taxon bysantica Rambur, 1843 est synonyme de gracilis Waltl, 1838. Les bonnes espèces sont : barbara Ramb., Bedeaui Erichs., cartejensis Ramb., churianensis Ramb., dalmatina Motsch., dilatata Erichs., emarginata Gyllenh., Erichsoni Jacq. Duv., gracilis Waltl, granatensis Ramb., hiemalis Erichs., hispalensis Ramb., longitarsis Illig., malacensis Ramb., mauritanica Ramb., nigroflabellata Burm., numidica Ramb.
– 1871 : Raffray décrit Elaphocera Aristidis n. sp. de Tlemcen (ouest algérien, espèce dédiée à Aristide Letourneur). Cette espèce récoltée dans l’ouest algérien, donc proche du Maroc, a été ignorée par Reitter (1902) et aussi par Baraud (1979, 1985) dans toutes ses études sur l’Afrique du Nord.
– 1874 : Schaufuss décrit trois nouvelles espèces du genre Elaphocera Gené : E. elongata Schauf. (2 ex. mâles, Aetolien, Krüper), E. affinis Schauf. (1 mâle, Süd-Spanien), E. suturalis Schauf. (mâle et femelle, Insel Rhodus).
– 1877 : Fairmaire décrit Elaphocera insularis n. sp. de Crète (récolté par Cor).
– 1878 : Marseul décrit Elaphocera rhodana n. sp. de Rhodes.
– 1879a : Fairmaire, dans ses Diagnoses de Coléoptères du Nord de l’Afrique, décrit Elaphocera funebris n. sp. de Magenta.
– 1879b : Fairmaire décrit Elaphocera Martorellii n. sp. de Carthagène sur un insecte communiqué par Manuel Martorell y Pena.
– 1879c : Fairmaire décrit Elaphocera funebris de Magenta (Algérie), proche de longitarsis.
– 1882 : Kraatz, dans sa « Kurze Revision der Elaphocera-Arten », décrit 32 espèces dont 9 nouvelles. Celles-ci sont : Heydeni d’Espagne méridionale, hirticollis d’Andalousie (Staudinger, 2 mâles), angusta d’Andalousie (Staudinger, mâle et femelle), graeca d’Attique (mâle et femelle, Krüper), Raymondi de Salonique (Raymond), syriaca (2 ex. in coll. Kraatz), Erberi de l’île de Tinos (Erber), confusa de l’île de Rhodes, lucidicollis de l’île de Rhodes (actuellement dans le genre Pachydemocera Reitter). Il décrit une variété Tangeriana (Maroc) ainsi qu’une variété adusta (Tanger) pour E. Bedeaui Ramb. (ces deux variétés étant reconnues actuellement comme de bonnes espèces). Il met en synonymie sardoa Rambur avec emarginata Gyll. ainsi que obscura Er. (1840) avec Erichsoni J. Duval. et, de même, rhodana Marseul (1878) avec suturalis Schauf. (1871). Le taxon erichsoni, bien que nouveau, est rapporté par erreur à Jacquelin du Val.
– 1883 : Heyden décrit Elaphocera Maltzani Heyden de Crète, Canea (in : Zwei neue Käfer von Creta), espèce dédiée au Baron H. de Maltzan, illustre conchyologue.
– 1884 : Heyden cite Elaphocera Maltzani Heyd. n. sp. dans une liste des Coléoptères récoltés par le Baron H. v. Maltzan dans l’île de Crète.
– 1884b : Fairmaire décrit Elaphocera nigrata n. sp. de Tripoli, Syrie.
– 1884c : Fairmaire décrit Elaphocera sulcatula n. sp. sur un exemplaire du Maroc, sans autre indication de localité.
– 1902 : Reitter, parmi le genre Elaphocera Gené, crée les sous-genres Elaphocera s. str. et Elaphocerida nov. Parmi le sous-genre Elaphocera il décrit deux nouvelles espèces : Championi n . sp. de Gibraltar et Ohausi n. sp. de Grèce. Parmi le sous-genre Elaphocerida, il décrit les nouvelles espèces suivantes : rubicunda n. sp. de Carthagena, Tethys n. sp. de Gibraltar, cretica n. sp. de Crète, denticornis n. sp. de Macédoine, Staudingeri n. sp. de Syrie : Akbès, gibbifrons n. sp. d’Attica. De nouvelles synonymies sont établies : tangeriana Kraatz = Bedeaui Erichson, affinis Schaufuss = carteiensis Rambur, funebris Fairmaire = barbara Rambur, granatensis Rambur = carteiensis Rambur, churianensis Rambur = autumnalis Motsch., obscura Erichson = erichsoni Duval, raymondi Kraatz = variété de hiemalis Erichson, erberi Kraatz = variété de hiemalis Erichson, maltzani Heyden = insularis Fairmaire, nigroflabellata Burmeister = variété de gracilis Waltl, nigrata Fairmaire = suturalis Schaufuss, rhodana Marseul = suturalis Schaufuss, confusa Kraatz = suturalis Schaufuss. Certaines de ces synonymies sont actuellement invalidées (ex. tangeriana Kraatz considérée comme bonne espèce).
– 1906 : Flach décrit du Portugal Elaphocera Brandeiroi n. sp. (Faro Algarviae) et ElaphoceraBedeaui v. Mölleri (Algarve).
– 1907 : Flach décrit Elaphocerida Laufferi (Brske i. l.) de la région d’Almeria et après avoir indiqué que Reitter n’a pas connu le taxon hispalensis Rambur, il en fait une courte description d’après du matériel récolté à Séville par Martinez y Saez.
– 1913 : Chez Dalla Torre, le taxon Leptopus Dej. est synonyme de Elaphocera Gené. Les sous-genres Elaphocera Reitter et Elaphocerida Reitter sont indiqués. Trente sept bonnes espèces sont répertoriées. Les synonymies ne sont pas différentes de celles proposées ou indiquées par Reitter (1902).
– 1914 : Escalera cite du Maroc Elaphocera Bedeaui Er. var. tangeriana Kr. (Tanger et Larache) et E. sulcatula Fairm. (non vu) et décrit Elaphocera Bolivari n. sp. de Cabo de Agua (Melilla, Arias).
– 1923 : Escalera décrit quatre nouvelles espèces de Elaphocera d’Espagne : Elaphocera onubensis (Ayamonte, Huelva), Elaphocera Abderramani (Cordoba), Elaphocerida pygmaea (Sorbas, Almeria) et Elaphocerida segurensis (Elche de la Sierra, Murcia).
– 1926 : Mancini décrit Elaphocera Baguenae n. sp. de Valencia, espèce proche, d’après lui, de emarginata Gyll. de Sardaigne. Cette nouvelle espèce a été récoltée à Pla près de Manises (Province de Valencia) en sept exemplaires mâles (collection Dodero et leg à Mancini).
– 1926 : Escalera décrit Elaphocera (Elaphocerida) ibicensis n. sp. de San Antonio (Ibiza).
– 1929 : Winkler énumère 43 espèces dans son Catalogue. Il cite : Elaphocerida barbara Reiche au lieu de Rambur. Les taxons obscura Gené et obscura Erichson ne sont pas cités. Le taxon Aristidis Raffray est indiqué sous le numéro 9172.
– 1931 : Escalera décrit Elaphocera pardoi n. sp. du Maroc (Gurugu en Melilla, 17-XII-1931, Anselmo Pardo).
– 1932 : Porta donne les caractères de deux espèces appartenant à la faune d’Italie : E. emarginata Gyll. et E. Erichsoni Duval avec l’aberration dilatata Er., toutes deux de Sardaigne.
– 1934 : Escalera décrit Elaphocerida abdelkrimi n. sp. du Rif marocain (Axdir, baie de Alhucemas, 1 mâle, Pardo, Museo de Madrid).
– 1951 : Cobos livre des observations sur la biologie de trois espèces du genre Elaphocera : Elaphocera bolivari Esc., Elaphocera malacensis Ramb., Elaphocera (Elaphocerida) churrianensis Ramb. (avec une figure de l’habitus femelle). E. bolivari a été observé en novembre 1944 au Maroc sur les dunes de Taxdirt (Beni Sicar). Les mâles volent au ras du sol en période pluviale ou après de fortes pluies et se retrouvent en grand nombre autour de la femelle qui se tient dans son terrier, l’extrémité abdominale à découvert. Ces même observations sont applicables aussi pour E. malacensis et churrianensis, bien que ces espèces soient beaucoup plus localisées. Les « effluves » (phéromones) émises par les femelles sont fortement attractives pour les mâles et Cobos pense que les autres Pachydeminae ont ce même comportement comme il en est de même pour d’autres insectes (Saturnia observé par Fabre, Cebrio malacensis, etc.).
– 1952 : Medvedev, dans sa Faune, décrit onze espèces appartenant au sous-genre Elaphocerida Reitter. Ce sont : cretica Reitter, denticornis Reitter, syriaca Kraatz, staudingeri Reitter, insularis Fairmaire (= matzani Heyden), suturalis Schaufuss (= rhodana Marseul, = confusa Kraatz, = nigrata Fairmaire, = nigrita Reitter), hiemalis Erichson (= raymondi Kraatz), elongata Schaufuss, graeca Kraatz, gracilis Waltl (= bysantica Rambur, = ab. nigroflabellata Burmeister), gibbifrons Reitter.
– 1955 : Dans ses « Observaciones sobre las especies ibericas de Elaphocera Gené », Báguena reconnaît les deux sous-genres Elaphocera s. str. et Elaphocerida Reitter. Il indique que les deux sous-genres sont séparés par des caractères bien définis. Il liste 25 bonnes espèces avec un certain nombre de synonymies et 7 espèces nouvelles. Les synonymies sont les suivantes : E. bedeaui Er. = championi Reitt. nov. syn., = onubensis Esc. nov. syn. ; E. autumnalis Motsch. = laufferi Flach nov. syn., = pygmaea Esc. nov. syn. Les nouvelles espèces sont les suivantes : E. (s. str.) luctuosa (Chiclana, Jaen), E. (s. str.) mancinii (Alrededores de Sevilla), E. (s. str.) certa (Huévar, Sevilla), E. (s. str.) stenostoma (Alrededores de Cadiz), E. (s. str.) cobosi (Chiclana y Jerez), E. (Elaphocerida) torres-salai (Valencia, Alicante), E. (Elaphocerida) ampla (Iznajar, Cordoba). Une clé des sous-genres et des espèces permet de distinguer les mâles de toutes les espèces ibériques. Dix-sept figures des formes du clypéus, du protibia et des variations pour une espèce du troisième article antennaire illustrent cet article.
– 1958 : Kocher cite quatre espèces certaines du Maroc : E. (Bedeaui Er.) var. tangeriana Kr. de Tanger et Larache, E. Pardoi Esc. du Mt Gurugu près de Melilla, E. Abdelkrimi Esc. de Ajdir, E. Bolivari Esc. de Cabo de Agua. E. sulcatula Fairm., citée de Meknès et Mehedya d’après des déterminations incertaines paraît ne pas être présente au Maroc pour Kocher.
– 1960 : Kocher décrit Elaphocera (Elaphocerida Rtt.) Antoniae sp. nov. sur un exemplaire en mauvais état, trouvé mort à Rabat, dans une villa de l’Agdal, sans doute attiré par les lumières. Une figure d’habitus illustre cet article.
– 1966 : Baraud élabore une révision des espèces du groupe à pronotum pubescent faisant partie du sous-genre Elaphocerida. Les espèces incluses dans ce groupe (neuf espèces dont quatre nouvelles) et décrites par Baraud sont les suivantes : lajonquieri n. sp. (Alhama de Murcia, 22-X-1965, 37 mâles), christina n. sp. (Villamanrique, Sevilla, 5-X-1960, 1 mâle nageant dans une mare), cobosi n. sp. (Malaga, 22-XI-1948, Cobos leg., mâle et femelle), ardoini n. sp. (Tarifa, Cadiz, 16-V-1964, Ardoin leg., 1 mâle trouvé mort sous une pierre), heydeni Kraatz, hirticollis Kraatz (Andalusia, 2 ex.), churianensis Rambur (Chiclana), carteiensis Rambur (San Roque), tethys Reitter (Gibraltar). Un tableau de détermination (mâles) permet de dsitinguer ces neuf espèces.
– 1967 : Báguena admet les sous-genres Elaphocera s. str. et Elaphocerida Reitter au sein du genre Elaphocera Gené. Vingt-cinq bonnes espèces sont admises en Péninsule Ibérique. Aucune nouvelle espèce n’est décrite. Huit espèces sont classées parmi le sous-genre Elaphocera et dix-sept espèces parmi le sous-genre Elaphocerida. E. championi Reitter, 1902 est mis en synonymie avec bedeaui Erichson, 1840. Dans les généralités du genre, l’auteur indique que E. ohausi Reitter lui est inconnu.
– 1975 : Baraud fait une révision des espèces ibériques du genre Elaphocera Gené. Il érige en genres les taxons Elaphocera Gené et Elaphocerida Reitter. Les caractéristiques et la validité des espèces connues sont discutées. Deux espèces nouvelles du Portugal sont décrites, alors que certaines, précédemment décrites, sont mises en synonymie. Un tableau général est proposé pour la détermination des divers taxons au sein de ce groupe difficile. Les synonymie proposées sont les suivantes : E. mancinii Baguena, 1955 = E. luctuosa Baguena, 1955 , E. certa Baguena, 1955 = E. abderramani Escalera, 1923, E. onubensis Escalera, 1923 = E. championi Reitter, 1902. Les deux espèces nouvelles sont les suivantes : E. brancoi n. sp. de Quarteira, Algarve (3-X-1972) et E. lusitanica n. sp. de Muge, Ribatejo (20-X-1967).
– 1977 : Baraud distingue les genres Elaphocera Gené et Elaphocerida Reitter. Neuf bonnes espèces sont classées parmi le genre Elaphocera : longitarsis (Illiger), brancoi Baraud, abderramani Escalera (= certa Baguena), cobosi Baguena, championi Reitter (= onubensis Escalera), bedeaui Erichson (= malacensis Rambur), luctuosa Baguena (= mancinii Baguena), stenostoma Baguena, lusitanica Baraud. Vingt-trois bonnes espèces sont classées parmi le genre Elaphocerida : capdeboui (Schauffus), emarginata (Gyllenhal) (= obscura Gené, = sardoa Rambur), erichsoni (Duval), torressalai Baguena, brandeiroi Flach, baguenai Mancini, hispalensis (Rambur), autumnalis (Motschulsky) (= laufferi Flach, = pygmaea Escalera), martorelli (Fairmaire), rubicunda Reitter, angusta (Kraatz), ibicensis Escalera, segurensis Escalera, ampla Baguena, tethys Reitter, christina Baraud, hirticollis (Kraatz), churianensis (Rambur), carteiensis (Rambur) (= affinis Schauf.), heydeni (Kraatz), cobosi Baraud, lajonquierei Baraud, ardoini Baraud. Des tableaux de détermination sont donnés pour les espèces des deux genres. Baraud indique que les femelles des espèces du genre Elaphocera sont aptères, alors que celles des espèces du genre Elaphocerida sont ailées.
– 1979a : Dans son étude sur les Pachydemini nord-africains, Baraud reconnaît deux genres : Elaphocera Gené avec deux espèces : E. tangeriana Kraatz du Maroc, E. mauritanica Rambur (= numidica Rambur, syn. nov., = bolivari Escalera, syn. nov.) d’Algérie et du Maroc ; Elaphocerida Reitter avec deux espèces : E. barbara (Rambur) (= funebris Fairmaire, = pardoi Escalera, = antoniae Kocher) avec plusieurs sous-espèces (ssp. barbara s. str., ssp. pardoi Esc ;, ssp. antoniae Kocher) du Maroc, E. sulcatula Escalera (= abdelkrimi Escalera, syn. nov.) du Maroc.
– 1981 : Branco décrit quatre nouvelles espèces du Portugal : Elaphocera transtagana n. sp. (plusieurs mâles, holotype d’Estremoz, XI-1976, A. Zuzarte), Elaphocera baraudi n. sp. (Bogas, Ribatejo, IX-1977, plusieurs mâles et une femelle, Zuzarte & Branco), Elaphocera zuzartei n. sp. (Rosmaninhal, Ribatejo, X-1978, 58 mâles et une femelle, Zuzarte), Elaphocera dinizi n. sp. (Faro, Algarve, 1894, Paulino de Oliveira, six mâles étiquetés « E. longitarsis Illiger »). Toutes ces espèces, appartenant au sous-genre Elaphocera (Ceramida Baraud actuellement) sont proches de E. longitarsis (Illiger) et de E. brancoi Baraud. Cet article est bien illustré par 96 figures. Elaphocera longitarsis (Illiger) est redécrit avec indication de tous les exemplaires examinés. Sur l’éthologie de ces espèces, l’auteur indique que les mâles ne volent que lorsqu’il pleut. Chez E. lusitanica Baraud, lorsqu’il pleut, les mâles sont très abondants et volent activement à la recherche des femelles qui, aptères, se tiennent cachées dans le sol. Le vol des mâles s’arrête dès que la pluie cesse de tomber. Lorsque la pluie recommence, on constate aussitôt une reprise de l’activité des mâles.
– 1981 : Baraud décrit la femelle de Elaphocerida ardoini Baraud d’après trois exemplaires femelles parmi de nombreux mâles (Allotype, Torre de la Pena, Tarifa, Cadiz, 13-IV-1980, López-Colón leg., collection Baraud plus deux femelles, au bord d’un chemin, à moitié enterrées en compagnie de nombreux mâles). Il indique que le dimorphisme sexuel est bien moins accusé chez les Elaphocerida Reitter que chez les Elaphocera Gené.
– 1985a : Baraud, dans son ouvrage « Coléoptères Scarabaeoidea, faune du Nord de l’Afrique », reprend sans changements ou ajouts les données de son étude de 1979.
– 1985 : Dans une « Contribution à l’étude du genre Elaphocera Gené en Algarve (sud du Portugal) » Serrano décrit deux nouvelles espèces : Elaphocera gigas n. sp. ( ? E. bedeaui v. molleri Flach, 1906 n. syn.) et Elaphocera (Elaphocerida) longicornis n. sp. Une nouvelle synonymie est établie : Elaphocera brancoi Baraud, 1975 = Elaphocera dinizi Branco, 1981 nov. syn. (espèce rétablie en 1992 par Baraud). Elaphocera transtagana Branco est signalé pour la première fois de l’Algarve. L’auteur précise aussi la distribution de Elaphocera bedeaui Erichson et de Elaphocera brancoi Baraud, basée sur des récoltes dans l’Algarve. La femelle de Elaphocera brancoi est décrite pour la première fois. Vingt-sept figures illustrent l’article (dont sept pour la femelle de brancoi).
– 1986 : López-Colón & Rodriguez-Arias décrivent Elaphocerida cacerensis n. sp. sur deux mâles capturés dans la province de Caceres, Extremadura (Navalmoral de la Mata, 2-X-1982, Diego Rodriguez Arias leg., 400 m. alt., 10 h. du matin, temps humide d’automne).
– 1987a : Révision des Elaphocera d’Europe par Baraud. Le sous-genre Elaphocerida Reitter (1902) est mis en synonymie de Elaphocera Gené (1836) et le sous-genre Elaphocerasensu Reitter nec Gené est remplacé par Ceramida n. gen. Les espèces autres qu’ibériques ou nord-africaines sont révisées : deux espèces nouvelles sont décrites, des synonymies nouvelles sont proposées. Un tableau permet d’identifier les mâles des 14 espèces étudiées et les paramères sont dessinés. Trois species dubiae sont exclues. Les espèces étudiées sont les suivantes : E. emarginata Gyllenhal (Sardaigne), E. ochsi n. sp. (Grèce), E. erichsoni Jacquelin du Val (Sardaigne), E. cretica (Reitter) (Crète), E. syriaca Kraatz (Syrie), E. staudingeri (Reitter) (Syrie), E. insularis Fairmaire (Crète), E. suturalis Schaufuss (Rhodes), E. hiemalis Erichson (Grèce), E. erberi Kraatz (Ile Tinos, Grèce), E. phungae n. sp. (Ile Paros, Cyclades), E. elongata Schaufuss (Grèce), E. gracilis Waltl (Grèce, Turquie), E. nigroflabellata Burmeister (Grèce, Turquie). Species dubiae : E. denticornis (Reitter) (Grèce), E. gibbifrons (Reitter) (Grèce) = E. elongata Schaufuss ?, E. dalmatina Motschulsky. Elaphocera graeca Kraatz (1882) est mis en synonymie avec E. elongata Schaufuss (1874).
– 1988 : Blanco Villero décrit Elaphocerida margaritae n. sp., holotype mâle de Los Majales, Cadiz, 15-XI-1986 (Sanchez leg.), in collection Blanco. Trois figures illustrent l’article.
– 1989 : Serrano & Mendoça décrivent pour la première fois la femelle de Ceramida gigas (Serrano, 1985). Six figures illustrent cette description. L’unique exemplaire femelle est désignée comme allotype (Açoteias, Albufeira, Algarve, 4-X-1985, coll. M. Mendoça).
– 1989 : López-Colón & Plaza Lama décrivent Elaphocerida ferreri n. sp. d’Andalousie (San Roque, Cadiz, 3-X-1972, De Ferrer leg., un seul mâle). Cette nouvelle espèce est comparée avec Elaphocerida ardoini Baraud (11 figures). De nouvelles captures sont indiquées pour les espèces suivantes : Elaphocerida segurensis Escalera, Elaphocerida martorelli (Fairmaire), Elaphocerida autumnalis (Motschulsky), Elaphocerida capdeboui (Schaufuss).
– 1990 : López-Colón & Rodriguez-Arias décrivent Ceramida luisae n. sp. de la région d’Extremadura (Trujillo, Caceres, 30-IX-1989, Carlos Rodriguez Arias, 3 mâles). Cette espèce est voisine de Ceramida longitarsis (Illiger).
– 1990 : Saez Bolano décrit la femelle de Ceramida cobosi (Báguena) capturée à La Canturrona, Arcos de la Frontera, province de Cadiz (8-XII-1989, Saez Bolaňo rec.).
– 1992 : Baraud reconnaît deux genres : Ceramida Baraud et Elaphocera Gené. Quinze espèces sont classées parmi le genre Ceramida (= Elaphocera Reitter, 1902). Le genre est propre au Sud de la Péninsule ibérique et au Nord du Maroc. Des synonymies nouvelles sont établies : longicornis Serrano, 1985 avec brandeiroi (Flach, 1906) ; gigas Serrano, 1985 avec moelleri (Flach, 1906) ; luisae López-Colón, 1990 avec transtagana (Branco, 1981). Trente-quatre espèces sont classées parmi le genre Elaphocera (= Sg. Elaphocerida Reitter). Sur les 34 espèces d’Europe, 22 sont propres à l’Espagne méridionale et Baléares et aucune n’est signalée du Portugal. Toutes sont étroitement localisées. Aucune nouvelle espèce ni synonymie n’est reportée. Baraud renomme Elaphocera cobosi Baraud, 1966 (nec Baguena, 1955) en bicolorea nom. nov.
– 1992b : Après étude du matériel typique de Elaphocera angusta Kraatz (DEI, Eberswalde), López-Colón désigne un lectotype et redécrit cette espèce. Une nouvelle espèce est décrite avec deux sous-espèces : Elaphocera alonsoi alonsoi n. sp., n. ssp. (Bétera, Valencia, XI-1979) et Elaphocera alonsoi semperi n. ssp. (Benidorm, Alicante, IX-1979).
– 1992c : Après l’étude de quelques types de Ceramida Baraud décrits par Serrano, Rodriguez et López-Colón ainsi que les localités types du matériel des taxons décrits par Branco, López-Colón considère que Ceramida transtagana (Branco, 1981) et Ceramida baraudi (Branco, 1981) sont des synonymes mineurs de C. longitarsis (Illiger, 1803). Par contre, Ceramida luisae López-Colón & Rodriguez-Arias, 1990, est une bonne espèce et non synonyme de C. transtagana (Branco, 1981).
– 1993a : López-Colón livre quelques observations sur le cycle reproducteur de Ceramida abderramani (Escalera, 1923). Ces observations ont été réalisées en novembre 1989 dans les provinces de Sevilla et Huelva. Cette espèce a une courte période d’apparition. Les mâles ne s’alimentent pas et leur activité est uniquement reproductrice à la recherche des femelles qui sont aptères et restent près de la plante nourricière à demi enterrées. La localisation des femelles dépend des stimulis phéromonaux émis et détectés par les feuillets antennaires du mâle. Les accouplements s’effectuent durant les jours ensoleillés d’automne (temp. 15-18°C) et par temps humide, mais pas nécessairement durant les pluies, comme il a été observé pour d’autres espèces. Le cycle larvaire dure plus de deux ans. Les larves sont radicicoles, s’alimentant de graminées sur des sols sédimentaires, profonds.
– 1993b : Après étude du matériel typique de Elaphocera affinis Schaufuss, López-Colón estime que cette espèce est valide et non synonyme de E. carteiensis Rambur (= Elaphocera granatensis Rambur, 1843). Elaphocera affinis est donc réhabilité. Cette espèce se rencontre dans la partie sud de l’Espagne (Sevilla, Cadiz, Malaga et Granada).
– 1993c : López-Colón décrit Elaphocera martini n. sp. du sud de l’Espagne (Arriate, Malaga, 600 m alt., 20-IV-1991, López-Colón leg., un seul mâle). Cette nouvelle espèce est proche de E. ampla Baguena.
– 1993d : Après étude du type de Elaphocera heydeni Kraatz, López-Colón met en synonymie Elaphocera margaritae (Blanco Villero, 1988) et Elaphocera bicolorea Baraud, 1992 [= Elaphocera (Elaphocerida) cobosi Baraud, 1966] avec le taxon heydeni Kraatz. De même, Elaphocera ardoini Baraud, 1966 est également considéré comme une population méridionale de E. heydeni. Tous ces taxons ont été décrits du sud de l’Espagne et sont à rattacher à heydeni qui est une espèce polymorphe très variable du fait du peu de mobilité des femelles.
– 1993e : López-Colón décrit Ceramida isabellae n. sp. d’après un unique exemplaire mâle récolté à Lepe, Huelva, Andalousie (30-X-1958). Cette nouvelle espèce est proche de C. abderramani (Escalera) et C. cobosi (Baguena).
– 1993f : Après examen du type conservé au Deutsches Entomologisches Institut, López-Colón réhabilite Elaphocera bedeaui var. adusta Kraatz, 1882 en Ceramida adusta (Kraatz, 1882) (nov. stat.). Le lectotype de adusta est désigné. Les types des taxons Elaphocera abderramani Escalera, 1923 et Elaphocera certa Baguena, 1955, conservés au Museo Nacional de Ciencias Naturales de Madrid, sont révisés par l’auteur et mis tous deux en synonymie avec Ceramida adusta (Kraatz).
– 1994a : Sur la base de l’étude de quelques types de Ceramida Baraud décrits par Escalera, Baguena et Saez Bolano, López-Colón propose la nouvelle synonymie : Ceramida stenostoma (Baguena, 1955) = Ceramida championi (Reitter, 1902). Les types des espèces suivantes sont examinés : Elaphocera onubensis Escalera (désignation du lectotype), Elaphocera luctuosa Baguena, Elaphocera mancinii Baguena (confirmation de la synonymie avec luctuosa Baguena).
– 1994b : López-Colón désigne le lectotype de Elaphocera hirticollis Kraatz après examen de la série typique conservée au Deutsches Entomologisches Institut, Eberswalde.
– 1995 : Ruiz & Avila décrivent Elaphocera nupcialis n. sp. sur un unique exemplaire mâle récolté au parador Cuevas de Nerja, Nerja, province de Malaga (16-X-1993, Ruiz leg., capturé en vol).
– 1995a : López-Colón désigne le lectotype de Elaphocera laufferi Flach après examen de la série typique déposée au MNHU, Berlin (six exemplaires récoltés par Lauffer, ancienne collection Brenske).
– 1995b : Sur la base de l’étude du type unique de Elaphocera hispalensis Rambur, 1843 (MNHN, Paris), espèce décrite aux environs de Séville, López-Colón propose la nouvelle synonymie : Elaphocera baetica (Saez Bolano, 1993) = Elaphocera hispalensis Rambur, 1843. Le taxon Elaphocera hispalensis est redécrit.
– 1995c : López-Colón désigne le lectotype de Elaphocera bedeaui Erichson après examen du matériel typique déposé au MNHU, Berlin.
– 1995d : D’après l’étude des types d’Elaphocera baguenai Mancini, 1926 et E. torressalai Baguena, 1955 préservés dans la collection du Muséum national d’Histoire naturelle de Madrid, López-Colón propose la nouvelle synonymie des deux espèces. Elaphocera baguenai Mancini est comparée aux espèces voisines.
– 1996 : Ruiz décrit Elaphocera perezlopezi n. sp. sur un seul exemplaire mâle provenant de Calahonda, Granada (12-II-1989, Perez-Lopez leg.). Cette nouvelle espèce est comparée à plusieurs autres espèces voisines.
– 1997b : Sanmartín & Martin-Piera apportent de nouvelles données sur la chorologie, le cycle de vie et la morphologie de Ceramida cobosi Baguena, 1955.
– 1998a : Sanmartín, Martin-Piera & Alonso-Zarazaga, dans le cadre d’une révision des séries typiques du genre Elaphocera au Musée national de Sciences naturelles de Madrid désignent Melolontha emarginata Gyllenhal, 1817 comme espèce-type de Elaphocerida Reitter, 1902. Des lectotypes sont désignés pour les espèces suivantes : Elaphocera (Elaphocerida) ampla Baguena, 1955 ; Elaphoceridasegurensis Escalera, 1923 ; Elaphocerida pygmaea Escalera, 1923 et Elaphocera (Elaphocerida) torressalai Baguena, 1955. Le matériel typique des espèces suivantes est aussi révisé : Elaphocera pardoi Escalera, 1931 ; Elaphocera (Elaphocerida) ibicensis Escalera, 1923 ; Elaphocerida abdelkrimi Escalera, 1934 et Elaphocera baguenai Mancini, 1926.
– 1998b : Sanmartín, López-Colón & Martin-Piera étudient le cas du taxon Ceramida isabellae López-Colón, décrit sur un unique mâle de Huelva, Andalucia (López-Colón, 1993). Après étude du matériel typique de Ceramida moelleri (Flach), ils établissent la synonymie suivante : Ceramida moelleri (Flach, 1906 ) = Elaphocera (s. str.) gigas Serrano, 1985 = Ceramida isabellae López-Colón, 1993.
– 1999 : Sanmartín & Martin-Piera revoient la taxonomie du genre Ceramida et utilisent pour cela sept caractères morphométriques : largeur du clypéus à la base et à mi-longueur, longueur du clypéus, longueur du corps, longueur de la massue antennaire et de sa tige, longueur du segment apical du palpe maxillaire. Ces caractères s’avèrent plus fiables que ceux couramment utilisés pour ce genre. Une analyse discriminante permet de considérer onze espèces valides et de mettre huit espèces en synonymie. Ces nouvelles synonymies sont les suivantes : C. baraudi (Branco, 1981) = E. transtagana Branco, 1981, = E. zuzartei Branco, 1981, = C. luisae Lopez-Colon & Arias, 1990 ; C. bedeaui (Erichson, 1843) = E. championi Reitter, 1902, = E. onubensis Escalera, 1923 ; C. malacensis (Rambur, 1843) = E. bedeaui var. tangeriana Kraatz, 1882, = E. luctuosa Baguena, 1955, = E. lusitanica Baraud, 1975.
– 2002 : Rodriguez Arias & Lopez-Colon présentent la première partie d’une révision critique des Scarabaeidae de la région d’Extramadura. Deux Pachydeminae sont cités : Elaphocera cacerensis Lopez-Colon & Rodriguez Arias et Ceramida luisae Lopez-Colon & Rodriguez Arias. Ces deux taxons étaient considérés comme des synonymes par Sanmartin, le premier de Elaphocera granatensis Rambur, le second de Ceramida baraudi (Branco). Par contre, les auteurs de cet article les considèrent comme de bonnes espèces et mettent en doute les nombreuses synonymies proposées par Sanmartin & Martin-Piera (1998a, 1999). Ils mettent en réserve les caractères utilisés, la méthodologie employée et la valeur de l’analyse cladistique qui ont permis à Sanmartin de mettre en synonymie de nombreux taxons.
– 2005 : Keith décrit deux nouvelles espèces du genre Elaphocera provenant de Grèce : E. roessneri n. sp. du Péloponnèse oriental (Loutra Killinis, 10-X-2000, H. Pautz leg., Holotype mâle au MNHN et 6 paratypes mâles, long. 9-12,5 mm, proche de emarginata) et E. schmidti n. sp. de Chalcidique (Kassandra, Polychronon, 16-III-1989, G.H. Schmidt leg., Holotype mâle au MNHN et 10 paratypes, proche de erichsoni). Cet article est illustré de deux photos couleur des habitus et de 5 dessins des paramères et du clypéus.
– 2006 : Kral & Smetana (in Löbl & Smetana) ignorent l’étude de Sanmartin & Martin-Piera (1999) qui établissent de nouvelles synonymies et combinaisons au sein du genre Ceramida. Cette partie de leur catalogue présente donc quelques différences avec les dernières mises au point antérieures à la date de prise en compte des espèces valides citées dans celui-ci (31/XII/2003). Ce catalogue qui est une simple liste ne peut acter cette position, l’article de Sanmartin & Martin-Piera n’étant même pas cité dans la bibliographie.