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Cet historique reprend tous les articles des auteurs ayant décrit des Melolonthinae africains.

1842.- Hope décrit Lepidiota Savagei d’Afrique de l’ouest, proche de Mel. Commersoni. Il indique que c’est la première fois qu’une espèce du genre Lepidiota a été prise sur le continent africain, bien qu’il soit présent sur l’île de Madagascar.

1848.- Erichson crée les genres Pegylis n. gen. pour morio (in litteris), Hypopholis n. gen. pour Leucopholis Sommeri Dejean et L. vittata Boh. d’Afrique du Sud (page 657).

1849.- Bertoloni décrit Rhisotrogus (sic) truncatifrons Bert. sur des individus (mâle et femelle) récoltés à Inhambane en 1842. L’espèce est figurée dans l’atlas, planche II (figure 6A : femelle et 6B : mâle). Selon la description de Bertoloni (pages 37-38) et les figures de l’atlas, « Rhizotrogus truncatifrons » appartient en réalité à la sous-famille des Pachydeminae. Espèce citée par Dalla Torre (1912) dans le genre Rhizotrogus (page 235).

1850.- Blanchard décrit Pegylis morio du Sennaar (voyage de M. Botta). Cette espèce avait été citée « in litteris » par Erichson. Il décrit également Ancylonycha subfasciata n. sp. du Cap de Bonne Espérance, Rhizotrogus clypeatus n. sp. (Abyssinie, du voyage de M. Schimper) et Amphimallus Schimperi n. sp. (du voyage de M. Schimper).

1855.- Burmeister cite les genres Pegylis Erichs. avec P. morio attribué à Erichson et non Blanchard ainsi que Hypopholis Erichs. avec H. Sommeri n. sp. citée par Erichson et par Dejean et H. vittata Bohem. (in Erichson). Les espèces citées par Erichson ne peuvent être validées car citées sans description (ainsi que celles du catalogue de Dejean). Il décrit Ancylonycha dasypus d’Afrique du Sud et cite Ancylonycha subfasciata Reiche, Blanch. Il cite également Rhizotrogus clypeatus Blanchard (page 385) et Rh. Schimperi Blanchard (page 396).

1856.- Peu de genres et espèces africains figurent dans le « Genera » de Lacordaire. On peut trouver parmi les Rhizotrogides : Pegylis Erichs avec P. morio Blanch. ; Rhizotrogus clypeatus Blanch. d’Abyssinie ; parmi les Mélolonthides vrais : Hypopholis Erichs. avec Leucopholis Sommeri Dejean du Natal, Lepidiota Hope avec L. Savagei Hope de la côte de Guinée.

1857.- Dans « Insecta Caffrariae », partie II – Scarabaeides, Boheman décrit Ancylonycha (Dej.) adspersa récolté dans la rgion du fleuve Limpopo ainsi que Hypopholis sulcicollis toujours du Limpopo et Hypopholis (Erichs) vittata (Bhn) du Natal.

1858.- Les insectes récoltés lors d’un voyage au Gabon par Henry Deyrolle sont étudiés par Thomson. Parmi ceux-ci, est décrit Proagosternus ? reichei n. sp. L’espèce est figurée en planche 3 de l’atlas, figure 3, sous le nom de Proagosternus ? gabonicus.

1862.- Dans l’ouvrage « Reise nach Mossambique » de Peters, les Coléoptères sont étudiés par Klug. Leucopholis lepidota nova spec. (sic), ainsi nommée, avait déjà été décrite en 1855 par Klug. L’espèce est figurée planche XV, figure 5 de l’atlas.

1871.- Dans « Beitrag zur Insektfauna von Zanzibar, III. Coleoptera », Gerstaecker cite Leucopholis lepidota Klug.

1873.- Les Leucopholini cités et décrits par Gerstaecker dans « Die Gliederthier-Fauna des Sansibar-Gebietes » sont les suivants : Leucopholis lepidota Klug de Sansibar (Cooke, 1 ex.), Hypopholis conspurcata Gerst.  (See Jipe nach Moschi), Coniopholis elephas Gerst. (planche VI, figure 9, deux paires, Endara, december 1862), Coniopholis melolonthoides Gerst. (planche VI, figure 8, 1 ex., Uru, november 1862).

1878.- Harold décrit Rhopaea pruinosa n. sp. (diagnose, sans indication de localité).

1879.- Harold produit une importante étude sur les Coléoptères récoltés par Homeyer et Pogge en Angola et au royaume de Lunda durant l’année 1874. Il redécrit Rhopaea pruinosa Harold.

1882.- Lansberge décrit (diagnose) Pegylis maculipennis sp. nov. rapporté du pays des Somalis par M. Révoil.

1884.- Les récoltes du Major von Mechow en Angola (1878-1881) ont été étudiées, en ce qui concerne les Lamellicornes, par Quedenfeldt Generalmajor. Parmi les Melolonthidae, deux Leucopholini sont décrits : Ancylonycha Dohrni n. sp. de Quango (25-30 mm, Taf. IX, fig. 1 : paramères), Ancylonycha intersa n. sp. (Quango, mâle, 17 mm). Ces deux espèces ont été reprises par Dalla Torre (1912) parmi le genre Lepidiota (et non Eulepida, ce qui aurait été plus logique). Le taxon dohrni est cité une deuxième fois par Dalla Torre parmi le genre Pholidochris Kolbe. Quant à intersa, cette espèce est restée ignorée des auteurs postérieurs (dont Brenske et Kolbe dans leurs études sur les Leucopholini africains).

1886.- Lansberge décrit Lepidiota unicolor d’Afrique occidentale. Il indique que cette espèce est voisine de lepidota Klug et de savagei Hope.

1887.- Fairmaire décrit Hypopholis setososquamea n. sp. (Uzagara) et Lepidiota sinuatifrons n. sp. (Somalis Sud). Ces deux Melolonthidae font partie des insectes récoltés par G. Revoil lors de ses deux voyages chez les Somalis et dans l’intérieur du Zanguebar.

1888.- Quedenfeldt décrit Ancylonycha carmelita n. sp. (long. 18 mm) récolté par l’expédition du Lieutenant Wissmann en 1883-1886 au Kassai.

1892a.- Dans ses « Mélanges entomologiques », Duvivier publie des diagnoses de Coléoptères nouveaux du Congo, dont deux Melolonthidae (pages 57 et 58) : Eupegylis Duviv. nouveau genre et Eupegylis confusa Duviv. nouvelle espèce. Ce taxon a été récolté à Ibembo (16/30 septembre, J. Duvivier son frère). Ce genre nouveau se distingue de Pegylis par la massue antennaire de 6 articles. Pseudopholis Duviv. nouveau genre avec Pseudopholis squamulosa Duviv. nouvelle espèce (Ibembo, J. Duvivier, un mâle).

1892b.- Duvivier publie une « Note sur les Coléoptères des vallées de l’Intimbiri-Rubi et de l’Uellé, région du Haut-Congo, recueillis en 1890 par MM. Joseph Duvivier et Milz » (Ann. Soc. Ent. Belg.). Parmi la liste des genres et espèces nouveaux : Eupegylis Duviv. (page 282) avec confusa Duviv. (page 283) de Ibembo (un mâle). Pseudopholis Duviv. (page 284) avec squammulosa Duviv. (page 284) de Ibembo. Ces taxons ont été décrits dans les « Mélanges entomologiques » et repris comme nouveaux dans cet article, tous deux articles publiés la même année dans les Annales de la Société entomologique de Belgique.

1892.- Dans un essai sur les genres Lepidiota et Leucopholis, Brenske décrit Lepidiota africana n. sp. du Sénégal et Lepidiota Quedenfeldti  n. sp. de Aduma (Deyrolle, 35 mm, proche de Ancylonycha Dohrni Quedf.). Il discute également de Lepidiota sinuatifrons Fairmaire en soulignant des différences entre certains exemplaires qu’il a examinés. Un long exposé sur la position de ces genres au sein des Melolonthinae et des Leucopholini synthétise la connaissance de ces groupes. Un catalogue de toutes les espèces connues est donné. Les espèces africaines citées sont les suivantes : (Gruppe VII) Savagei Hope, sinuatifrons Frm, africana n. sp. ; (Gruppe VIII) reichei Thomson, unicolor Lansbg., lepidota Klg. ; (Gruppe IX) squamulosa Duv. (Pseudopholis n. g. Duv.) ; (Gruppe XII) Dohrni Quedf., intersa Quedf., carmelita Quedf., Quedenfeldti n. sp.

1892.- Nonfried décrit Lachnosterna senegalensis n. sp. (longueur : 20 mm, Senegalia).

1894a. – Kolbe entreprend une étude sur les Melolonthinen, Leucopholinen und Schizonychinen africains. Une introduction énumère les caractères différentiels des groupes, qui sont repris dans un tableau de détermination. Les trois groupes sont analysés avec description de genres nouveaux et tableaux de détermination des genres connus. Parmi les Melolonthinae, peu représentés en Afrique, est créé le genre Ramilia pour le taxon Rhopaea pruinosa Harold. Les caractères du genre sont donnés d’après l’unique exemplaire conservé au MNHU, Berlin (Long. 26 mm, Congo). Les Leucopholini sont mieux représentés avec huit genres dont six nouveaux, les espèces décrites avant cette étude étant classées dans des genres en réalité non présents en Afrique (ex. : Tricholepis, Lepidiota, Ancylonycha). Les nouveaux taxons sont : Pegylis rufolineata n. sp. (Victoria-See), Pegylis neumanni n. sp. (Tanga, Deutsch-Ostafrika) ; Eulepida n. gen. (proche de Lepidiota) et qui regroupe toutes les espèces présentes en Afrique : nitidicollis Brenske (Sansibar), gracilipes n. sp. (Unterer Kongo), pagana n. sp. (Ugogo, Deutsch-Ostafrika), lepidota Klug (Mozambique), nyassica n. sp. (Nyassa-See), sinuatifrons Fairmaire (Tanga, Deutsch-Ostafrika), sansibarica n. sp. (Sansibar, Dar-es-Salaam), montana n. sp. (Derema in Usambara), baumanni n. sp. (Togo), reichei Thomson (Kamerun) ; Brachylepis n. gen. pour Coniopholis elephas Gerstaecker (Ost-Afrika, Endara) ; Lepidomela n. gen. avec L. cervina n. sp. (ost-Afrika, Tana in Witu) ; Spaniolepis n. gen. avec S. excavata n. sp. (Malange in Angola) ; Pholidochris n. gen. pour les espèces Ancylonycha dohrni Quedenfeldt, Lepidiota quedenfeldti Brenske, Pholidochris preussi n. sp. (Kamerun) ; Cochliotis n. gen. pour Coniopholis melolonthoides Gerstaecker.

1894b.- Kolbe décrit Pholidochris brenskei n. sp. du Togo (mâle, 1893, L. Conradt rec. et 2 femelles, août 1893 et avril 1894, E. Baumann. Cette espèce vole le soir). Ce taxon est comparé à P. quedenfeldti Brenske, espèce elle-même redécrite d’après un exemplaire provenant de Aduma am Ogowe (Westafrika). La localisation type de Lepidomela africana est rectifiée. L’espèce lors de sa description était citée du Sénégal. Or il s’avère que les exemplaires types proviennent en réalité d’Afrique de l’Est (Bagamojo).  

1895. – Les résultats zoologiques de l’exploration de la Giuba par le Capitaine Bottego durant les années 1892-93 ont été effectués par Brenske en ce qui concerne les Melolonthini et les Rutelini. Parmi les Melolonthini : Pegylis Gestroi n. sp. et Pegylis vestita n. sp. tous deux de Boran Galla.

1896.- Linell décrit Pegylis rufomaculatus new species (un exemplaire, Tana river, type n°23, U.S.N.M.) parmi des Coléoptères récoltés le long de la Tana river par Mr William Astor et le lieutenant Ludwig von Höhnel en 1893. Cent quarante neuf espèces de Coléoptères ont été récoltées durant cette expédition.

1896b.- Dans un article sur les Melolonthidae d’Afrique et d’Asie, Brenske décrit quatre espèces appartenant au genre Eulepida : E. Oberthüri n. sp. (Sherbro, Africa occ.),  E. nitidicollis  (Mamboia et Lujenda, Africa orient., femelle), espèce déjà décrite par Kolbe en 1894, E. mamboiae n. sp. (Mamboia, Africa orient., femelle) et E. anatina n. sp. (Matabele, Africa orient.).

1897.- A cette date paraît l’ouvrage « Coleopteren – Die Käfer Deutsch-Ost-Afrikas » édité par Reimer à Berlin et dont l’auteur est H. Kolbe. En 367 pages, l’auteur établit un catalogue de toutes les espèces connues à ce jour et peuplant l’Afrique de l’Est, principalement la Tanzanie et le Kenya, accesoirement les pays avoisinants dont la Somalie. 3195 espèces sont énumérées dont 653 Lamellicornia et 111 Melolonthinae. Parmi ces Melolonthinae, nous trouvons 20 Leucopholini : Eulepida Kolbe avec 8 espèces dont une non décrite : nitidicollis Kolbe, pagana Kolbe, nyassica Kolbe, sinuatifrons Fairmaire, sansibarica Kolbe, montana Kolbe, mamboiae Brenske, bagamoyana Brenske (non décrit). Brachylepis Kolbe avec elephas Gerstaecker. Lepidomela Kolbe avec cervina Kolbe, africana Brenske. Cochliotis Kolbe avec melolonthoides Gerstaecker. Pegylis Erichson avec maculipennis Lansberge, morio Blanchard, rufolineata Kolbe, neumanni Kolbe, gestroi Brenske, vestita Brenske. Hypopholis Erichson avec conspurcata Gerstaecker, setososquamata Fairmaire. Une introduction d’une trentaine de pages établit l’historique des collectes dans la région et pose les bases de la biogéographie des Coléoptères en Afrique de l’Est.

1898a.- Brenske décrit de nouveaux Melolonthidae récoltés en 1892 par Mocquerys au Congo français. Ces nouveaux taxons sont : Brachypholis n. gen. avec rothschildi n. sp., Pholidochris kolbei n. sp., Pseudopholis jordani n. sp. et Pseudopholis kuiluensis n. sp.  Tous conservés au Museum Tring. L’auteur donne une clé de détermination des cinq espèces connues appartenant au genre Pholidochris.

1898b.- Dans un article « Melolonthiden aus Afrika », Brenske décrit de nombreuses nouvelles espèces récoltées en Afrique de l’Est par R. von Bennigsen ou acquises par l’auteur. Ces nouveaux taxons sont : Pegylis Bennigseni n. sp. (Ost-Usambara), Pegylis usambarae n. sp. (West-Usambara), Pegylis Hauseri (Ikutha), Pegylis salaama n. sp. (Dar-es-Salaam), Cochliotis Kolbei n. sp. (pare-Gebirge), Brachylepis Bennigseni n. sp. (Pare-Gebirge), Asthenapholis n. gen. avec A. transvaalensis n. sp. (Transvaal) et A. minor n. sp. (Transvaal), Byrsalepis n. gen. avec B. mikindana n. sp. (Mikindani) et B. nyassica n. sp. (Nyassasee, von R. Oberthür erhalten, n° 819). Les espèces types de Asthenapholis et de Byrsalis ne sont pas désignées malgré la description de deux espèces pour chaque genre.

1899.- Dans un article sur le genre Apogonia en Afrique, Kolbe décrit 14 nouvelles espèces : conradti, bicornuta, sulcata, fatidica, acutangularis, amitina, kilimana, abyssinica, nigrochalcea, contracta, subseriata, tridentata, platypyge, platypus. Il définit 8 groupes d’espèces africaines et redécrit les espèces déjà nommées. Ce sont au total 24 espèces qui sont décrites d’Afrique.

1902.- Arrow étudie des Melolonthidae du Mashonaland et de l’est africain récoltés par Marshall et envoyés au BMNH, Londres. Les Leucopholini sont les suivants : Asthenopholis subfasciatus Blanchard (Grahamstown), Asthenopholis minor Brenske (Malvern, Natal), Asthenopholis crassus n. sp. (Brit. East Africa, Nengia, long : 28 mm), Eulepida mashona n. sp. (Mashonaland, Salisbury), Hypopholis conspurcata Gerst. (Mashonaland, Mazoe, 2 ex.). Les caractères du genre Asthenopholis sont complétés. L’historique et la position du taxon subfasciatus Blanchard sont indiqués (placé dans le genre Ancylonycha par Blanchard, puis parmi Hoplochelus par Burmeister.

1903.- Les Melolonthidae récoltés au Cameroun par le professeur Sjöstedt et déposés au Naturhistorischen museum de Stockholm sont étudiés par Brenske. Trois Schizonychini ont été récoltés : Anartioschiza camaruna Kolbe, A. major Kolbe et A. gracilipes Brenske. Huit Leucopholini figurent dans cette collection dont cinq nouvelles espèces. Ce sont : Pholidochris preussi Kolbe (Barombi station), Pholidochris quedenfeldti Brenske (Aduma), Brachypholis rothschildi Brenske (Kuilu) et comme nouvelles espèces : Brachypholis sjöstedti (23 mâles et femelles, type n° 1109), Pholidochris sjöstedti (2 mâles et 1 femelle, types n° 1110 et 1111), Pholidochris helleri (Benito, 5 ex., type n° 1112), Oligolepis unguicularis (mâle et femelle, type n° 1113), Oligolepis pygidialis (un mâle, type n° 1114). Tous types au Nat. Museum de Stockholm. Un nouveau genre est décrit : Syntaxipholis nov. gen.  pour le taxon Pseudopholis kuiluensis Brenske, 1898 du Congo.

1904.- Dans le « Catalogue of the Coleoptera of South Africa » de Péringuey les Melolonthini occupent les pages 182 à 293. Le groupe des « Schizonychides » comprend le plus grand nombre d’espèces. Les « Leucopholides » ne comprennent que six genres avec peu d’espèces (dix) : Hypopholis, Pegylidius, Pegylis, Eulepida, Asthenopholis et Brachylepis. Les taxons représentés sont les suivants : Hypopholis sommeri Burmeister (very common in Natal and Transvaal), Pegylidius n. gen. avec mashunus n. sp. (Southern Rhodesia), Pegylis conspurcata Gerstaecker (Southern Rhodesia), Eulepida mashona Arrow (Southern Rhodesia), Eulepida anatina Brenske (Southern Rhodesia), Eulepida tschindeana n. sp. (Mozambique : Beira), Eulepida lepidota Klug (Mozambique), Asthenopholis subfasciata Blanchard (Cape Colony, Natal, Transvaal, Bechuanaland), Asthenopholis crassus Arrow (Natal : Durban), Brachylepis hauseri Brenske ? in litt. (Zambesi River : Ikuta, communicated by Herr Brenske).

1913.- Dans ses « Contributions à la connaissance des Mélolonthides », Moser décrit un certain nombre de nouvelles espèces africaines : Eulepida kolbei n. sp. (Deutsch-Ost-Afrika), Eulepida minor n. sp. (mâle, Lindi, Deutsch-Ost-Afrika), Eulepida flavovestita n. sp. (mâle, Liberia), Eulepida sororia n. sp. (mâle, Upangwa, Deutsch-Ost-Afrika), Eulepida manowensis n. sp. (mâle, Manow, Deutsch-Ost-Afrika), Spaniolepis kameruna n. sp. (femelle, Bakossi Berge, Kamerun), Asthenopholis ugandensis n. sp. (Entebbe, Uganda), Oligolepis congoensis n. sp. (femelle, Stanleyfalls, Congo belge).

1914.- Moser décrit Pholidochris sororia n. sp. de Morogoro, Deutsch-Ost-Afrika (proche de Ph. Quedenfeldti Brsk.).

1914.- Les « Scarabaeiden », récoltés par l’expédition allemande en Afrique centrale allemande durant les années 1907-1908, sont étudiés par Kolbe (pages 261-416). Les Melolonthinae (35 genres et 79 espèces) sont décrits pages 321-355. Le genre Oligolepis n. g. est décrit pour les taxons congoensis Moser, 1913 (redescription) et pygidialis Brenske, 1903 (genre cité mais non décrit par Brenske en 1903). Les taxons suivants sont cités de la région : Spaniolepis excavata Kolbe avec une redescription (Ruanda : Kiwu-See, Niragongo, 1800 m, 1907, Dr. Schubotz ; Kissenji, Stegmann & Stein) ;  Asthenopholis ugandensis Moser (Uganda : Entebbe, d’après Moser) ; Pegylis rufolineata Kolbe (sud-est du lac Victoria, Dr. G.A. Fischer). Le nouveau genre Eremotrogus  est décrit avec pruinosus n. sp., appartenant aux Schizonychini (rives nord-est du lac Victoria, 1894, O. Neumann).

1915.- Moser décrit Pegylis angolensis n. sp. (Angola, Bailundo). L’examen de Hypopholis vittata Fahr. et de H. sommeri Burm., mis en synonymie par Péringuey (1904), lui permet de souligner un certain nombre de différences de caractères.

1917.- Arrow apporte quelques rectifications au catalogue de Péringuey (1904). Il indique que les taxons minor Brenske et adspersus Boheman, mis en synonymie par Péringuey avec Asthenopholis subfasciatus Blanchard, sont en réalité de bonnes espèces. Une clé de caractères permet de distinguer les quatre taxons (minor, adspersus, subfasciatus et crassus Arrow) cités par Péringuey. Arrow précise la distribution de ces espèces : subfasciatus dans la Colonie du Cap, minor au Natal, adspersus au Natal et au Transvaal, crassus connu seulement de l’est africain britannique.

1917.- Moser décrit le genre Epipholis n. gen. (proche de Brachypholis Brenske) avec l’espèce assiniensis n. sp. (mâle, 13-14 mm, Assinie, Ch. Alluaud leg. 1886).

1918.- Après comparaison du type de Brachylepis Bennigseni Brsk. au Musée de Berlin et d’un exemplaire de B. Hauseri Pér. d’Ikutha, Moser estime que ces deux espèces sont identiques. D’où la synonymie proposée : Brachylepis Bennigsoni Brsk. = (Hauseri Pér.). De plus, il souligne que la localité Ikutha est en Afrique de l’Est britannique (Kenya) et non au Zambèse comme Péringuey l’avait indiqué.

1919a.- Moser décrit de Tanzanie (Deutsch-Ost-Afrika) Pegylis lindiana n. sp. (Lindi) et Pegylis microchaeta n. sp. (Kidugallo), toutes deux proches de Pegylis hauseri Brenske.

1919b.- Moser décrit de Tanzanie (Deutsch-Ost-Afrika) trois espèces appartenant au genre Pegylis : P. lukulediana n. sp. (Lukuledi), P. kigonserana n. sp. (Kigonsera), P. Ertli n. sp. (Ufiomi).

1940.- Gridelli décrit Lepidomela borana n. sp. (récolte à Malea Guba, 18 marzo 1937, 1 femelle). L’auteur compare cette nouvelle espèce avec Lepidomela africana Brenske, ainsi qu’avec Lepidomela cervina Kolbe, espèce ne présentant pas de différence selon lui avec africana Brenske. Les habitus de Pegylis zavattarii (planche XIII, fig. 4) et Lepidomela borana (planche XVI, fig. 1) sont figurés par une photo.

1943.- Dans une note sur le genre Lepidiota et certains genres voisins, Arrow décrit de nouveaux taxons et propose un certain nombre de synonymies. Les nouveaux taxons sont : Lepidiota leonina sp. n. (West Africa : Sierra Leone, 2 mâles et 3 femelles) ; Lepidiota agilis sp. n. (West Africa : Gold Coast, A.E. Evans, 2 mâles , 1913) ; Byrsalepis rhodesiana sp. n. (N.W. Rhodesia : Mwengwa, H.C. Dollman, XI, plusieurs mâles) ; Pegylis pondoensis sp. n. (South Africa : Port St. John, Pondoland, R.E. Turner, sept., oct.) ; Stenopegylis gen. nov. avec cylindrica sp. n. (Nyasaland : Mlanje, Dr. S.A. Neave, XII-1913, 7 mâles et 3 femelles) ; Rhizoproctus aspersus sp. n. (Uganda : Nyinalitaba, G. Hancock, july). L’auteur propose aussi certains remaniements nomenclaturaux : Il considère que les caractères définissant le genre Eulepida Kolbe, 1894 ne sont pas assez importants pour le différencier du genre Lepidiota Hope, 1837 et propose de les mettre en synonymie. Il en est de même pour le genre Pegylidius Péringuey, 1904 à mettre en synonymie avec le genre Pegylis Erichson (le genre Pegylidius ayant été créé sur des différences dans la position du denticule interne des griffes, ce caratère étant très variable au sein du genre Pegylis à la fois entre espèces et représentants des deux sexes). Arrow considère également que les caractères utilisés par Moser pour définir son genre Epipholis ne sont pas suffisant pour le séparer du genre Brachypholis.

1944.- Parmi les Mélolonthides récoltés sur Caféier dans l’Ouest africain, Lepesme et Paulian citent Oligolepis pygidialis Brenske (Atok, Cameroun, juillet 1939) sur Coffea excelsa. Les larves vivent dans le sol au pied des arbustes et rongent les racines, ce qui amène le dépérissement des plantes. Les adultes ont été récoltés sur les feuillages. Une description du genre Oligolepis est donnée ainsi qu’est élaboré un tableau permettant de dsitinguer les trois espèces connues (congoensis, pygidialis, unguicularis). La larve et la nymphe de O. pygidialis sont décrites et illustrées par des figures.

1946b.- Burgeon poursuit son étude des Melolonthini et Pachydemini du Congo belge (pages 339 à 366). Les « Leucopholina » comprennent les Pegylis et genres voisins, les Leucopholini vrais ainsi que deux genres ayant comme caractère la massue antennaire de six articles. Une clé (page 340) permet de déterminer les treize genres présents dont deux nouveaux. Les taxons étudiés sont les suivants : Pegylis Erichson avec les espèces bennigseni Brenske et gracilis n. sp. (Elisabethville) ; Hypopholis Erichson avec l’espèce uelensis n. sp. ; Eupegylis Duvivier avec l’espèce confusa Duvivier ; Eulepida Kolbe avec les espèces reichei Thomson, gracilipes Kolbe et sp. apud. nyassica Kolbe ; Eulepidopsis n. gen. proche de Eulepida avec l’espèce wilsoni n. sp. (une femelle, Ikongo, 1929, Rev. Wilson rec.) ; Oligolepis Kolbe avec l’espèce congoensis Moser ; Brachylepis Kolbe avec l’espèce bennigseni Brenske ; Spaniolepis Kolbe avec les espèces excavata Kolbe, excavata ssp. nov. kivuensis (Lubero, Kivu) et planata n. sp. (1 femelle de l’A.O.F., Macenta, Dufrasne rec.) ; Pholidochris Kolbe avec les espèces dohrni Quedenfeldt, kolbei Brenske ; Brachyphollis Brenske avec l’espèce rothschildi Brenske ; Pseudopholis avec les espèces squamulosa Divivier et jordani Brenske ; Ramilia Kolbe avec les espèces pruinosa Kolbe et kuiluensis Brenske ; Hoplosternodes n. gen. avec l’espèce splendens n. sp. (1 femelle de l’Ituri, Mongbwalu, 1939, Mme Scheitz). Il est à remarquer que les deux genres nouveaux, comprenant chacun une nouvelle espèce, sont décrits d’après un exemplaire femelle unique.

1946c.- Burgeon, lors d’un examen des Mélolonthides et Trichiides du MNHN de Paris, décrit un certain nombre de genres et espèces nouvelles, dont parmi les Melolonthinae : Cochliotodes gen. nov. classé parmi les « Leucopholinarum » et voisin de Cochliotis Klb. avec l’espèce nouvelle Cochliotodes Babaulti n. sp. La description est basée sur deux femelles récoltées au Kenya, rivière Thika (IV-1915, Babault rec.). Les types sont conservés au MNHN, Paris. La massue de la femelle comporte cinq articles, caractère inconnu chez les Leucopholini et l’auteur indique que ce nouveau genre chevauche les caractères séparant Leucopholina et Melolonthina.

1963.- Dans le « Catalogo dos Coleopteros de Moçambique », parmi les Leucopholini, Ferreira cite : Hypopholis sommeri Burmeister, Eulepida lepidota (klug), Eulepida tschindeana Péringuey et Brachylepis hauseri Péringuey.

1966.- Parmi les Melolonthidae récoltés par Villiers et Descarpentries en république du Congo (Brazzaville) et étudiés par Decelle, Ramilia pruinosa Harold a été récolté à Odzala (X-63, 1mâle) et Dimonika (I-64, 1 femelle).

1968.- Decelle, dans une « contribution à l’étude des Melolonthidae d’Afrique », révise le genre Afrolepis, nouveau nom pour Oligolepis Kolbe et décrit de nouvelles espèces de Ramilia et Pegylis. Le nom Afrolepis est proposé en remplacement de Oligolepis Kolbe, nom préoccupé et utilisé par Bleeker (1874) pour des poissons et par Boulenger (1895) pour des reptiles. Les trois espèces classées parmi Oligolepis sont reportées dans Afrolepis : unguicularis Brenske, pygidialis Brenske, espèce type du genre et congoensis Moser. Une quatrième espèce est décrite : ivorensis n. sp. récoltée en Côte d’Ivoire (type au MRAC, Tervuren). Une sous-espèce de congoensis Moser est décrite du Zaïre : congoensis ssp. kivuensis. Decelle place parmi le genre Ramilia Kolbe une nouvelle espèce du Ghana : Ramilia ghanaensis n. sp. (2 ex. mâles, holotype au BMNH, Londres et paratype au MRAC, Tervuren). Cette nouvelle espèce ne possède que 5 articles à la massue, alors que les deux déjà décrites en possèdent 6. Selon Decelle, la diagnose du genre Ramilia doit être partiellement modifiée. Trois nouvelles espèces de Pegylis Erichson sont décrites : P. kenyensis n. sp. (avec 8 articles aux antennes) du Kenya (holotype et 3 paratypes dont 1 femelle au BMNH, Londres et 1 paratype au MRAC, Tervuren), P. giraudetae n. sp. d’Angola (Galinda, III-1966, holotype mâle et 7 paratypes femelles au MRAC, Tervuren), P. burgeoni n. sp. d’Angola et du Zaïre (holotype et paratypes au MRAC, Tervuren). La femelle de Eupegylis confusa Duvivier est décrite pour la première fois (Allotype du Zaïre : Ikela, au MRAC, Tervuren).   

1969.- Durant un séjour en Côte-d’Ivoire, Decelle récolta six espèces de Leucopholini. Aucune d’entre elles n’avait été signalée de ce pays. Deux étaient connues des contrées voisines. Trois n’avaient été recueillies que dans le bloc forestier s’étendant du Cameroun au Congo. Enfin, la sixième espèce s’est avérée nouvelle pour la Science. Ce sont : Lepidiota savagei (Hope) avec Eulepida oberthuri Brenske, synonyme nouveau, Afrolepis ivorensis Decelle n. sp. décrite en 1968, Spaniolepis agilis (Arrow) avec Spaniolepis planata Burgeon synonyme nouveau, Pholidochris preussi Kolbe, Pholidochris kolbei Brenske et Brachypholis sjoestedti Brenske.

1972.- Frey décrit Lepidiota kameruna n. sp. (longueur : 19-20 mm) ; (6 femelles et 1 mâle, Kamerunberg, 1260m et Kamerun Buca, 1000 m, W. Hartwig leg., XI-1957. Type au Museum de Bonn, 1 paratype au MNHU, Berlin, autres paratypes in coll. Frey).

1972.- Decelle, dans « Melolonthinae et Hopliinae récoltés au Gabon par A. Villiers et J. de Muizon », cite les espèces suivantes : Apogonia cupreicollis Blanchard ; Apogonia nitidula Thomson ; Apogonia colini Moser ; Schizonycha aspera Brenske ; Anartioschiza camaruna Kolbe ; Anartioschiza diversa Moser ; Pholidochris quedenfeldti (Brenske) ; Pholidochris dohrni (Quedenfeldt) ; Ramilia kuiluensis (Brenske) ; Pseudopholis squamulosa Duvivier ; Eulepida reichei (Thomson). Il indique les différentes localités ou ont été récoltées ces espèces ainsi que le nombre d’exemplaires préservés au MNHN.

1973.- Decelle décrit un nouveau genre du Zaïre : Aulacoschiza n. gen. de la tribu des Schizonychini. Il y reporte Schizonycha hexaphylla décrit par Burgeon en 1948 et deux nouvelles espèces : A. triphylla n. sp. (espèce type du genre, Bas-Zaïre, types au MRAC, Tervuren) et  A. epipleuralis n. sp. (Haut-Zaïre, holotype au MRAC, Tervuren). Ce nouveau genre est caractérisé par son mentum profondément sillonné, le dernier article des palpes maxillaires élargi, les antennes de 9 articles avec une massue de 3 ou 6 articles et le clypéus fortement bilobé.

1975.- Decelle révise le genre Anartioschiza Kolbe (Schizonychini). Douze espèces étaient connues jusqu’à présent. Quatre nouvelles espèces sont décrites : A. bambutocola n. sp. du Cameroun (holotype au MRAC, Tervuren, paratype au MNHN, Paris), A. garambensis n. sp. du Zaïre et Nigeria (Types au MRAC, Tervuren), A. tshuapensis n. sp. du Zaïre et Guinée équatoriale (Types au MRAC, Tervuren), A. medleri n. sp. du Nigeria et Cameroun ((Types au MRAC, Tervuren). Une nouvelle combinaison est proposée : A. gabonica (Thomson) décrite dans le genre Schizonycha en 1858 avec Anartioschiza gabonica Moser, 1917 synonyme junior. Après cette étude, seize espèces sont rangées parmi le genre Anartioschiza Kolbe.

1979.- Decelle étudie une série de Melolonthinae récoltés en Afrique. Ce matériel intéressant a permis la description de six nouvelles espèces et trois genres nouveaux. Parmi les Leucopholini, une seule espèce figure dans cette étude : Lepidomela borana Gridelli (Somalie : Alessandra (gelib), 1 femelle, n°6685 du Museo Zoologico La Specola à Firenze, leg. F. Bigi, IV-1937). Il indique que ce spécimen est rapporté à L. borana avec un certain doute. En l’absence de mâle, il n’est pas possible de préciser si la femelle provenant de l’île d’Alessandra (sud de la Somalie) appartient à une espèce nouvelle ou à une forme locale de L. borana. La forme normale de cette espèce est connue des provinces de Bale et de Sidamo, dans le sud de l’Ethiopie et atteint la Somalie à Dolo.

1982.- Decelle étudie les Melolonthinae récoltés par le Professeur G. Scortecci lors d’expéditions au Yemen en 1962 et 1965. Parmi les trois nouveaux taxons, il décrit Aethiaratrogus n. gen. yemenicus n. sp. proche de Rhizotrogus clypeatus Blanchard, 1850. Ce dernier taxon est désigné par Decelle comme espèce type de ce nouveau genre. Un seul exemplaire de A. yemenicus a été récolté (1 mâle, Yemen : Passo di Summara, 2800 m, IX-1965, Museo Civico di Storia Naturale, Milano).

1998.- Les Melolonthinae et Pachydeminae d’Arabie sont étudiés par Sabatinelli & Pontuale. Quatorze espèces appartenant à huit genres sont identifiés, un genre et sept espèces étant des nouveautés pour la Science. Un seul représentant des Rhizotrogini est cité : Aethiaratrogus yemenicus Decelle. Sept figures et une photo illustrent ce taxon et une carte précise sa répartition (Sud-ouest du Yemen).

2002.- Dans le cadre de la réalisation d’un « genera » des Melolonthidae afrotropicaux, Lacroix décrit les nouveaux genres et espèces suivants : Engistanoxia n. gen. avec dessertineae n. sp. (Holotype mâle au MNHN, Kibwezi, Kenya, XII-1993, Werner rec. ; 6 paratypes de la même localité ; 8 autres exemplaires de Voi, Sagala region), Tanzanipholis n. gen. avec werneri n. sp. (Holotype femelle au MNHN, Uluguru Mts, Tanzanie, IV-1997, Werner & Lizler rec.), Camerunopholis n. gen. avec mirifica n. sp. (Holotype mâle au MNHN, West Cameroun, IX-1998, Desfontaine rec.). Les caractères de ces nouveaux genres sont comparés avec ceux des genres existants dans la région. Des tableaux de détermination permettent de distinguer tous les genres afrotropicaux appartenant aux Diplotaxini, Leucopholini et Melolonthini. Une planche couleur (huit taxons) et cinquante cinq figures illustrent cet article.

2003.- Montreuil décrit Aethiaratrogus marqueti n. sp. sur des exemplaires provenant du Yémen. A. clypeatus (Blanchard) et A. yemenicus Decelle sont redécrits. Une clé des 3 espèces du genre est donnée. Dix figures illustrent cet article.

2008a.- Dans l'article de Lacroix, "Contribution à la connaissance des Melolonthinae africains", de nouveaux noms de remplacement sont proposés : Metapogonia nom. nov. pour Metagonia Kolbe, 1899 ; Rhynchapogonia nom. nov. pour Rhynchogonia Arrow, 1902. Comatapogonia n. gen. est créé pour le taxon Apogonia conradtii Fairmaire, 1898. Désignation d'un lectotype pour Apogonia conradtii Fairmaire. Les genres du complexe "Apogonia" sont redéfinis et comparés entre eux. Cinq nouvelles espèces sont décrites : Apogonia kunenensis n. sp. de Namibie ; A. werneri n. sp. de Zambie ; A. uhligi n. sp. du Zimbabwe ; A. tomeensis n. sp. de Sao Tomé ; A. decellei n. sp. de Sao Tomé. Ces nouveaux taxons sont comparés aux espèces voisines. Tous les caractères importants et l'habitus sont figurés.

2008b.- Lacroix décrit cinq nouvelles espèces appartenant au genre Apogonia Kirby, 1819 : Apogonia coiffaiti n. sp. du Gabon ; A. nimbaensis n. sp. de Guinée ; A. lamottei n. sp. de Guinée ; A. australensis n. sp. du Zimbabwe et d'Afrique du Sud ; A. transvaalensis n. sp. d'Afrique du Sud. Ces nouveaux taxons sont comparés aux espèces voisines. Tous les caractères importants sont figurés.

2008c.- Lacroix décrit trois nouvelles espèces appartenant au genre Pegylis Erichson, 1848 : P. tchadensis n. sp. du Tchad (Farcha, 1967, 2 femelles) ; P. salernei n. sp. du Zimbabwe (Harare, 1989, mâle et femelle) et P. werneri n. sp. du Mozambique (Mt Binga, Werner rec., 2003, 2 mâles et 4 femelles). Cet article est illustré par 66 figures dont une carte de répartition et 8 photographies couleur d'habitus. Ces nouveaux taxons sont comparés aux espèces voisines.

2008d.- Lacroix décrit trois nouvelles espèces, d'Afrique orientale, appartenant au genre Pegylis Erichson, 1848 : P. lineata n. sp. du Kenya (Voi, Werner rec., 1991, 7 exemplaires) ; P. pilosa n. sp. de Somalie et d'Ethiopie (2 mâles et 1 femelle) et P. ugandensis n. sp. de l'Ouganda (Haut Karaguay, Blanc rec., 1933, un mâle, MNHN). Cet article est illustré par 74 figures dont 8 photographies couleur d'habitus. Ces nouveaux taxons sont comparés aux espèces voisines. Les espèces de Pegylis du groupe "conspurcata" abritant ces nouvelles espèces, ainsi que celles présentes dans la "Corne de l'Afrique", sont redécrites et comparées entre elles.

2008e.- Lacroix décrit Tanzanilepis badia, nouveau genre et nouvelle espèce de Tanzanie (Monts Uluguru, Morogoro Province, 2 mâles et 1 femelle). Une clé de détermination et un tableau comparatif permettent de distinguer ce nouveau genre des autres genres afrotropicaux. Cet article est illustré par 40 figures dont 2 photographies couleur d’habitus.

2009a.- Une révision du genre Cochliotis Kolbe est faite par Lacroix. La position de ce genre au sein des Leucopholini est discutée. Une nouvelle espèce est décrite : somaliensis de Somalie. L’historique des taxons, leur répartition, leurs caractères différentiels, leur biologie sont argumentés. Les habitus sont illustrés par des photos couleur et de nombreuses figures au trait soulignent les caractères génériques et spécifiques.

2009b.- Le genre Lepidomela Kolbe, 1894, est révisé par Lacroix. La position de ce genre au sein des Leucopholini est discutée. Un lectotype est désigné pour L. cervina Kolbe. La synonymie entre africana Brenske et cervina Kolbe est confirmée. Tous les caractères importants et l’habitus des deux bonnes espèces, africana Brenske et borana Gridelli, sont figurés.

2009c.-  Les genres Spaniolepis Kolbe, 1894, et Camerunopholis Lacroix, 2002, sont révisés par Lacroix. La position de ces genres au sein des Leucopholini est discutée. La synonymie entre Spaniolepis kameruna Moser et Camerunopholis mirifica Lacroix est établie. Une nouvelle combinaison est proposée : Camerunopholis kameruna (Moser) pour Spaniolepis kameruna Moser. Tous les caractères importants et l’habitus des espèces de ces deux genres sont figurés.

2009d.- Le genre Brachylepis Kolbe, 1894, est révisé par Lacroix. La position de ce genre au sein des Leucopholini est discutée. Une nouvelle espèce est décrite : Brachylepis werneri n. sp. d’Ethiopie. La synonymie entre Brachylepis elephas (Gerstaecker, 1867) et B. bennigseni Brenske, 1898, est établie. Tous les caractères importants et l’habitus des deux espèces sont figurés (31 figures).

2009e.- Le genre Pholidochris Kolbe, 1894, est révisé par Lacroix. La position de ce genre au sein des Leucopholini est discutée. Ancylonycha dohrni Quedenfeldt est désignée comme espèce type du genre Pholidochris Kolbe. Des lectotypes et paralectotypes sont désignés pour Pholidochris brenskei Kolbe, P. dohrni (Quedenfeldt), P. helleri Brenske et P. quedenfeldti (Brenske). Tous les caractères importants et l’habitus des huit espèces sont figurés (58 figures).

2009.- Harrison révise le genre Asthenopholis Brenske, 1898. Sept espèces sont incluses dans le genre : A. adspersa (Boheman, 1857), A. crypsis sp. nov., A. crassa Arrow, 1902, A. minor Brenske, 1898, A. subfasciata (Blanchard, 1851), A. ugandensis Moser, 1913 et A. rex sp. nov. Asthenopholis transvaalensis Brenske, 1898 est ici désignée comme espèce type du genre. La synonymie entre A. transvaalensis Brenske, 1898 et A. adspersa (Boheman, 1857) est confirmée. Des lectotypes sont désignés pour A. adspersa (Boheman, 1857), A. dasypus (Burmeister, 1855), A. minor Brenske, 1898, A. subfasciata (Blanchard, 1851), A. transvaalensis Brenske, 1898, et A. ugandensis Moser, 1913. En l’absence de description, Asthenopholis bechuana Péringuey, 1904, est considéré comme nomen nudum. Des photos d’habitus, des photos de détail, des photos des édéages sont incluses pour les espèces valides. Une clé permet de déterminer les sept espèces et des cartes illustrent leur distribution. Quatorze planches comprenant 138 photos au scanner électronique sont incluses afin de mieux souligner des caractères peu discernables.  Cette étude est basée sur l’examen de 750 spécimens (520 mâles, 138 femelles) provenant de 22 collections et représentant 115 localités.