Cet historique prend en compte les études, révisions ou catalogues qui traitent d’une façon globale de la sous-famille ou de la totalité des taxons d’une région. Les études générales sur les Pachydeminae sont peu nombreuses et souvent anciennes. Les caractères établissant la sous-famille paraissent bien définis ; par contre, ceux servant à établir des groupements à un niveau inférieur seraient à revoir.
Les faunes régionales ont été plus ou moins bien étudiées. Pour la région néotropicale, les travaux de Martinez permettent de bien connaître cette faune (description de nouveaux taxons, catalogue, tableaux de détermination des genres). La région néarctique, malgré de nombreuses études, comprend encore des genres dont la position est incertaine au sein des Melolonthidae (Howdenocarus, Fossocarus, Gronocarus). Le genre Madiniella a été confirmé de sa position au sein des Pachydeminae par la récolte récente d’exemplaires en Martinique. Seul le genre Phobetus, qui inclut le plus grand nombre d’espèces, paraît avoir été bien étudié. La région afrotropicale, malgré les travaux, en particulier, de Péringuey, Evans, Burgeon, Decelle et Lacroix, est encore fort mal connue pour de nombreuses régions (Ethiopie, Somalie, Afrique centrale). La sous-région sud-africaine, la plus étudiée et qui comprend le plus grand nombre d'espèces décrites, n’est pas à l’abri de découvertes nombreuses et intéressantes (cf. Evans, Lacroix). La faune de la région malgache a été récemment révisée (Lacroix, 1993) et paraît bien connue. Jusqu’à ces dernières années, peu de représentants en Pachydeminae avaient été répertoriés dans la région orientale. Les travaux récents de Chang, Král, Keith et Lacroix ont permis d’augmenter très sensiblement le nombre de taxons et même d’établir de nouveaux genres (Cochinchidema, Lacroixidema). La région paléarctique est la plus riche en nombre d’espèces mais est moins diversifiée que la région afrotropicale pour le nombre de genres. Sa partie ouest est assez bien répertoriée avec de nombreuses études sur les genres Ceramida, Elaphocera, Pachydema (Baraud, Lopez-Colon, Sanmartin, Lacroix). D’autres travaux, en cours, permettront d’avoir une idée assez juste de cette richesse faunistique. Par contre, la partie orientale de cette région souffre d’un manque d’études synthétiques. Le genre Tanyproctus regroupe un grand nombre d’espèces aux caractères peu homogènes. Des genres, proches de Tanyproctus, ont été créés pour des taxons quelquefois peu différents de taxons inclus parmi le genre « fourre tout » Tanyproctus. Les faunes iranienne et afghane paraissent présenter des particularités qui n’ont pas été mises en évidence et réservent encore bien des surprises. La faune arabique a été récemment étudiée par Sabatinelli & Pontuale (1998) avec trois espèces nouvelles et un genre nouveau (Buettikeria).
- 1833 : Dejean, dans le « Catalogue des Coléoptères » de sa collection, énumère plusieurs genres appartenant aux Pachydeminae et nommés par lui-même. Certains ne sont pas valides car n’incluant pas d’espèce déjà décrite. Ce sont : Leptopus Dejean (avec Denticornis Dufour et Bedeau Dufour) ; Lagosterna Dejean (avec Flavofasciata Dej.) ; Dasysterna Dejean (avec Barbara Dej.). Par contre, deux genres incluent une espèce déjà décrite : Leocaeta Dejean avec alopex Fabr. et Aegostheta Dejean avec longicornis Fabr. Ces deux genres, donc valides selon le Code, ont été ignorés ou mis en synonymie par les auteurs postérieurs. Dejean cite aussi Tanyproctus Faldermann (avec Persicus Faldermann et sa variété Elongatus Faldermann). Son édition de 1837 n’apporte ni changement ni ajout pour le groupe concerné.
- 1840 : Date de parution de l’Histoire naturelle des Insectes Coléoptères en deux volumes de Laporte Comte de Castelnau. Le tome deuxième comprend, page 128, la quatrième tribu : Phyllophages Latreille, section Melolonthites. Les Pachydeminae nommés ou décrits sont les suivants : Pachydema nigricans Lap. de Tunisie (page 130), Melolontha Alopex Fabr. du Cap de Bonne-Espérance (page 131), Melolontha brunnipennis nouvelles espèce voisine de alopex, du Cap de Bonne-Espérance (page 131) (en Nota de page 131, Castelnau décrit Sebaris palpalis nouveau genre et nouvelle espèce d’après un insecte nommé Platyonix palpalis par Reiche. Il indique aussi que les Melolontha brunnipennis et alopex peuvent former une coupe particulière : Sparmannia, avec un « r » et deux « n », genre valide car inclusion d’espèces déjà décrites), Tanypractus (sic) Fald. avec l’espèce carbonarius Fald. et l’espèce persicus Fald., toutes deux de Perse (page 134).
- 1848 : Erichson, dans son « Naturgeschichte der Insecten Deutschlands », décrit parmi les Pachypodii Er. un certain nombre de genres nouveaux avec description mais sans nomination d’espèces : Pachycolus n. g., Achelyna n. g., Clitopa n. g. Il cite aussi des genres déjà décrits : Elaphocera Gené, Achloa Erichson, Leuretra Erichson. Il classe parmi les Tanyproctini les genres suivants : 1. Leontochaeta = Leocaeta Dej. = Cephalotrichia Hope = Sparmannia Lap. (Casteln.) ; 2. Lagosterna Dej. ; 3. Holophylla n. g. ; 4. Macrophylla Hope = Aegostetha Dej. ; 5. Onochaeta n. g. ; 6. Tanyproctus Fald. = Phlexis Er. = Dasysterna Dej. ; 7. Tryssus n. g. (tous les nouveaux genres avec une courte description). Il décrit aussi, parmi les Melolonthini, le genre Lachnodera n. g. de Madagascar (toujours sans espèce citée). Tous ces nouveaux genres décrits sont donc valides car accompagnés d’une courte diagnose. Le genre Holophylla n’est pas un Pachydeminae. Le genre Tryssus est demeuré sans inclusion d’espèce.
- 1850-1851 : Blanchard, dans le tome 1 du Catalogue de la collection entomologique (Coléoptères), classe parmi les Melolonthitae les trois genres suivants : Ootoma (page 120), nouveau genre dont il indique qu’il a des rapports avec les Elaphocera, mais qu’on ne peut l’éloigner des Clavipalpus d’Amérique du Sud. Les quatre espèces décrites par Brullé sont incluses dans ce nouveau genre (bipartita, castanea, fuscipennis, obscura, toutes des Iles Canaries). Pachydema Lap. de Cast. avec l’espèce nigricans de Tunis (page 149). Sparmannia Lap. de Cast. (= Cephalotrichia Hope) avec l’espèce alopex Fabr. de Cap de B.-Esp. (= vertumnus Pallas) (page 162). Il classe ensuite parmi les Tanyproctitae les trois genres suivants : Macrophylla Hope (=Aegostheta Blanch.) avec les espèces maritima Lap. de Cast., ciliata Herbst (= longicornis Fabr.) et nigra n. sp. (page 162). Dasysterna Rambur avec le taxon rubripennis Lucas d’Algérie (page 163). Tanyproctus Falderm. avec les taxons persicus Ménétries de Perse et olivieri n. sp. de l’Ile de Scio (page 163). Il classe enfin parmi les Elaphoceritae les sept genres suivants : Leuretra Erichson avec le taxon pectoralis du Pérou (page 164). Clitopa Erichs. avec le taxon bohemani n. sp. de Port-Natal. Nanarcta n. gen. avec le taxon vulpecula n. sp. du Cap de B.-Esp. Pachycolus Erichs. avec l’espèce madagascariensis n. sp. Polyphyllum n. gen. avec rubrescens Hombr. et Jacquinot des Iles Salomon. Elaphocera Géné avec sept espèces (page 165). Pachypus Latr. (= Coelodera Géné) avec deux espèces (page 166). Si l’on exclut Polyphyllun et Pachypus, ce sont 11 genres, appartenant aux Pachydeminae, et 24 espèces qui sont nommés ou décrits dans trois groupes différents.
- 1855 : Burmeister, dans son « Handbuch der Entomologie », volume 4, fascicule 2, décrit les Coleoptera Lamellicornia Phyllophaga chaenochela. Les Pachydeminae sont nommés « Leptopodidae » (pages 428 à 467) et sont divisé en 5 sections comprenant 14 genres : I. Cephalotrichiadae avec les genres : 1. Leontochaeta Erichs (= Leocaeta et Lachnosterna Dej. = Sparmannia et Sebaris Lap., 3 espèces), 2. Cephalotrichia Hop. (1 espèce) ; II. Pachydemidae avec les genres : 3. Trichiodera Nobis (1 espèce), 4. Pachydema Lap. (= Tanyproctus Fald. = Phlexis Erichs. = Dasysterna Dej. = Artia Rambur, 12 espèces, l’auteur indique, page 442, qu’il n’a pas connaissance des espèces du genre Ootoma Blanchard ; les 12 espèces sont réparties en trois groupes : Dasysterna, Sparophysa Nob. et Pachydema-Tanyproctus) : III. Macrophyllidae avec les genres : 5. Macrophylla Hop. (= Aegostetha Dej. = Rhizotrogus Lap., 4 espèces), 6. Onochaeta Erichs (1 espèce) ; IV. Elaphoceridae avec les genres : 7. Prochelyna Erichs. (1 espèce d’Australie) ; 8. Elaphocera Gené (= Leptopus Dej., 15 espèces), 9. Achelyna Erichs. (1 espèce), 10. Pachycolus Erichs. (1 espèce), 11. Pachypus Latr. (= Coelodera Dej., 4 espèces) ; V. Achloidae avec les genres : 12. Achloa Erichs. (= Nanarcta Blanch. = Rhizotrogus Dej., 2 espèces), 13. Clitopa Erichs. (1 espèce), 14. Leuretra Erichs. (1 espèce). Un nouveau genre est donc décrit : Trichiodera incluant Melolontha bicarinata Gyllenhall. Comme nous le voyons, le genre Pachypus est toujours considéré comme un Pachydeminae.
- – 1856 : Le « Genera des Coléoptères » de Lacordaire, tome troisième, synthétise tout ce qui est connu à l’époque sur les familles des Pectinicornes et Lamellicornes. La tribu VIII, Mélolonthides (page 169) est subdivisée en neuf sous-tribus : Hoplides, Séricides, Séricoïdes, Macrodactylides, Clavipalpides, Mélolonthides vrais, Macrophyllides, Pachypoides et Euchirides. Les Pachydeminae, au sens moderne, sont répartis par Lacordaire dans trois des sous-tribus. La sous-tribu V, Clavipalpides, inclut les genres Pachydema De Casteln. et Tanyproctus Falderm., ainsi qu’un certain nombre de genres américains (Clavipalpus, Liogenys, Pachrodema, etc, en réalité des Macrodactylinae) qui partagent comme caractères la forme du dernier article du palpe maxillaire et la dilatation des tarses antérieurs. Le genre Pachydema est divisé en trois groupes : les Pachydema vraies (Phlexys Er., Dasysterna Ramb.) (9 espèces), les Artia Rambur (une espèce de Tunis) et les Ootoma Blanchard des Iles Canaries (4 espèces). Le genre Tanyproctus est considéré comme très voisin de Pachydema et comprend trois espèces (2 de Russie, 1 de l’île de Chio). Lacordaire cite également le genre Tryssus Erichson, qu’il ne connaît pas, et qui comprendrait deux espèces inédites d’Afrique australe. La sous-tribu VII, Macrophyllides, inclut les genres africains Macrophylla Hope (3 espèces), Onochaeta Erichs. (1 espèce), Leontochaeta Erichs. (= Cephalotrichia Hope, = Sparmannia Casteln., 3 espèces) et Sebaris Casteln. (1 espèce) (ainsi qu’un genre australien Euryphylla Lacordaire). Cette sous-tribu regroupe des insectes proches des Mélolonthides vrais mais dont les segments ventraux ne sont pas soudés ensemble. Ce sont toutes des espèces de grande taille, à pilosité abondante. La sous-tribu VIII, Pachypodides, regroupe un certain nombre de genres américains, africains, méditerranéens et australiens qui partagent comme caractère principal d’avoir les organes buccaux atrophiés. Les segments abdominaux ne sont pas soudés ensemble. Les genres qui nous concernent sont : Achloa Erichs. (2 espèces) de la Caffrerie ; Clitopa Erichs. (1 espèce) du Mozambique ; Elaphocera Gené (16 espèces) propre au pourtour de la Méditerranée, sauf le midi de la France ; Pachycolus Erichs. (1 espèce) de Madagascar. Lacordaire cite également le genre Achelyna Erichson, qu’il ne connaît pas, et qui a été créé pour une espèce inédite d’Afrique australe.
- 1860 : Dans son « Genera des Coléoptères d’Europe » , tome troisième, Jacquelin du Val traite entre autres des Scarabéides. Les Mélolonthites sont divisés en groupes, dont deux nous concernent : groupe secondaire des Pachydémites (5) et groupe secondaire des Pachypites (6). Le groupe 5 comprend le genre 42. Pachydema Casteln. (= Tanyproctus Fald.) et le groupe 6 les genres 43. Elaphocera Géné et 44. Pachypus Latr. Le groupe des Pachydémites est défini par les tarses antérieurs dilatés et munis de brosses de poils denses en dessous et par les organes buccaux normaux. Le groupe des Pachypites est défini par l’atrophie des organes buccaux et les tarses antérieurs normaux. L’auteur indique en note (page 60) : « Quoique généralement je ne croie devoir m’occuper autrement de l’étude des genres exotiques, je dois ici faire une petite observation. Mon groupe des Pachydémites ne correspond nullement à celui des Tanyproctini d’Erichson, quoique cet auteur fasse rentrer dans ce dernier le genre Pachydema (Tanyproctus). En effet, je me range à l’avis de M. Lacordaire, lequel fait remarquer avec raison que les hanches antérieures des Pachydema sont visiblement saillantes en dedans, et qui nomme Macrophyllides le groupe secondaire, entièrement composé d’exotiques, correspondant à peu près à celui d’Erichson. Le célèbre professeur de Liège donne le nom de Clavipalpides à un groupe de sa formation équivalent à celui dont je m’occupe. Toutefois, comme le genre Clavipalpus n’offre point le seul caractère saillant de la division en question, et, peut-être même a été placé à tort par M. Lacordaire dans celle-ci, j’ai cru indispensable de changer le nom du groupe. En effet, le second caractère invoqué par le célèbre professeur de Liège et tiré du dernier article des palpes maxillaires excavé en dessus, manque d’une part chez quelques-uns des Clavipalpides en question, et se retrouve, comme nous l’avons vu, sans avoir une grande importance, dans beaucoup de Mélolonthites propres. On voit de nouveau ici combien l’étude de la grande division des Mélolonthites laisse encore à désirer surtout pour les genres exotiques. Ajoutons qu’Erichson eût mieux fait, dans sa Faune d’Allemagne, de ne pas avoir la prétention d’embrasser et croire débrouiller les genres exotiques en quelques tableaux synoptiques ». La planche 17 illustre Pachydema reichei Ramb. (fig. 81, habitus, 81a, tarses antérieurs), Elaphocera obscura Erichs (fig. 82, habitus), E. bedeaui Er. (fig. 82bis, palpes maxillaires et 82ter, palpes labiaux).
- 1869 : Gemminger & Harold, dans leur « Catalogus Coleopterorum », classent parmi les Melolonthini : Lachnodera Erichson (p. 1165, species inedita), Sparrmannia Castelnau (p. 1184, = Lagosterna Dej. = Leocaeta Dej. = Leontochaeta Erichs., avec 5 espèces), Cephalotrichia Hope (p. 1185, avec deux espèces), Sebaris Castelnau (p. 1185, 1 espèce), Trichiodera Burmeister (p. 1185, 1 espèce), Tryssus Erichson (p. 1185, species inedita), Phobetus LeConte (p. 1185, 2 espèces), Tanyproctus Faldermann (p. 1186, = Phlexys Erichson pars, avec 10 espèces), Ootoma Blanchard (p. 1186, 6 espèces des Canaries), Pachydema Castelnau (p. 1186, = Artia Rambur = Dasysterna Dej. = Phlexys Erichs. pars = Sparophysa Burm., avec 30 espèces), Europtron Marseul (p. 1187, 1 espèce), Lacris Fairmaire (p. 1187, 1 espèce), Brachymys Thomson (p. 1188, 1 espèce du Gabon), Ptyophis Redtenbacher (p. 1188, 1 espèce du Chili), Macrophylla Hope (p. 1188, = Aegostheta Blanchard, 4 espèces), Onochaeta Erichson (p. 1188, 3 espèces), Prochelyna Erichson (p. 1188, 1 espèce d’Australie), Metascelis Westwood (p. 1189, 1 espèce en incertae sedis), Elaphocera Gené (p. 1189, = Leptopus Dejean, 17 espèces), Achelyna Erichson (p. 1190, 1 espèce), Pachycolus Erichson (p. 1190, 1 espèce), Burmeisteria Schickendantz (p. 1190, 1 espèce), Achloa Erichson (p. 1191, = Nanarcta Blanch., 2 espèces), Clitopa Erichson (p. 1191, 3 espèces), Cyclomera Klug (p. 1191, 2 espèces), Leuretra Erichson (p. 1191, 1 espèce). Ce sont 98 bonnes espèces qui sont citées, réparties en 27 genres.
- 1902 : Reitter, dans son « Bestimmungs-Tabelle der Melolonthidae » caractérise une tribu Pachydemini avec six genres comprenant 130 espèces dont 38 nouvelles. Les genres considérés sont les suivants : 1. Europtron Mars. (2 espèces). 2. Elaphocera Gené avec les sous-genres Elaphocera s. str. et Elaphocerida nov. (32 espèces dont 8 nouvelles). 3. Pachydemocera nov. (3 espèces dont 2 nouvelles). 4. Pachydema Laporte avec les sous-genres Sparophysa Burm. (sectio Flatipalpus Fairm. et Physopalpus Heyden), Pachydema s. str. (sectio Phygotoxeuma Brske et Artia Ramb.) (37 espèces dont 9 nouvelles). 5. Tanyproctus Falderm. avec les sous-genres Tanyproctocera nov., Tanyproctus s. str. (sectio Brachydema Fairm. et Tanyproctus sens. Str.) et Phalangonyx Reitter (44 espèces dont 15 nouvelles). 6. Hemictenius Reitt. (12 espèces dont 4 nouvelles).
- 1904 : Le « Descriptive Catalogue of the Coleoptera of South Africa » de Péringuey est une véritable monographie de tous les Scarabaeidae présents dans cette région. De nombreux nouveaux taxons sont décrits et des indications sont données sur la biologie des espèces. Les Pachydeminae (25 genres et 62 espèces) sont traités de la page 115 à la page 185. Péringuey divise la sous-famille Melolonthinae en deux sections et trois tribus. D’abord les Pachypodini avec les segments abdominaux libres, ensuite les Sparrmannini (massue antennaire de 7 articles) et les Melolonthini (massue de 3 articles). Les Pachypodini comprennent 23 genres (48 espèces) dont les genres nouveaux suivants : Pleiophylla avec vestita n. sp., Tlaocera avec saga n. sp., Kraseophylla avec distincta n. sp., Pasaphylla avec libens n. sp., Pleistophylla avec singularis n. sp., Pseustophylla avec pretoriana n. sp., Gamka avec minuta n. sp., Aipeiopsis avec hirsuta n. sp. et hirticollis Waterhouse, Pseudachloa avec leonina n. sp. Ce sont donc 9 genres nouveaux et 25 nouvelles espèces qui sont incorporés parmi les Pachypodini. La tribu Sparrmannini (14 espèces) comprend les genres Sparrmannia Casteln. (avec 13 espèces dont 8 nouvelles) et Sebaris Casteln. avec une espèce.
- 1913 : Les fascicules du Coleopterorum Catalogus concernant les Melolonthinae (pars 45, 47, 49, 50) sont rédigés par Dalla Torre. Les « Pachydemini » (chapitre VI) concernent les pages 291 à 314. Les genres catalogués sont dans l’ordre suivant : Sparrmannia Cast. (15 sp.) ; Cephalotrichia Hope (2 sp.) ; Sebaris Cast. (2 sp.) ; Selomothus Fairm. (1 sp.) ; Trichiodera Burm. (1 sp.) ; Tryssus Er. (sans espèce) ; Phobetus J. Lec. (3 sp.) ; Tanyproctus Falderm. (48 sp.) ; Hemictenius Reitt. (15 sp.) ; Ootoma Blanch. (6 sp.) ; Pachydema Cast. (42 sp.) ; Pachydemocera Reitt. (3 sp.) ; Pachnessa Brenske (1 sp.) ; Brenskiella Berg (1 sp.) ; Periproctus Kolbe (1 sp.) ; Europtron Mars. (3 sp.) ; Lacris Fairm. (1 sp.) ; Brachymis J. Thoms. (2 sp.) ; Ptyophis Redtb. (1 sp.) ; Macrophylla Hope (10 sp.) ; Eucyclophylla Waterh. (1 sp.) ; Othnonius Olliff. (1 sp.) ; Zietzia Blackb. (1 sp.) ; Oncochirus Kolbe (1 sp.) ; Cephaloncheres Brenske (1 sp.) ; Kraseophylla Péring. (1 sp.) ; Pasaphylla Péring. (1 sp.) ; Pleiophylla Péring. (1 sp.) ; Tlaocera Péring. (1 sp.) ; Aegolasia Kolbe (1 sp. ) ; Onochaeta Er. (3 sp.) ; Elaphocera Gené (37 sp.) ; Deuterohapalopus nom. nov. (1 sp.) ; Otoclinius Brenske (1 sp.) ; Phalangosoma Quedenf. (1 sp.) ; Achelyna Er. (2 sp.) ; Pleistophylla Péring. (1 sp.) ; Pachycolus Er. (3 sp.) ; Anomolyna Fairm. (2 sp.) ; Perissosoma Waterh. (2 sp.) ; Trichinopus Waterh. (2 sp.) ; Burmeisteriellus Berg (1 sp.) ; Oedanomerus Waterh. (1 sp.) ; Achloa Er. (5 sp.) ; Junkia nom. nov. (1 sp.) ; Pseustophylla Péring. (1 sp.) ; Clitopa Er. (9 sp.) ; Paraclitopa Waterh. (1 sp.) ; Periclitopa Brenske (5 sp.) ; Synclitopa Kolbe (2 sp.) ; Cyclomera Klug (5 sp.) ; Leuretra Er. (1 sp.) ; Scaphorina Quedenf. (2 sp.) ; Coelothorax Ancey (1 sp.) ; Goniorrhina Quedenf. (1 sp.) ; Taphrocephala Quedenf. (1 sp.) ; Aglaphyra Brenske (1 sp.) ; Diaclapsus Brenske (2 sp.) ; Conebius Fauvel (1 sp.) ; Aipeiopsis Péring. (1 sp.) ; Pseudachloa Péring. (1 sp.) ; Damara Péring. (1 sp.) ; Ramoutsa Péring. (1 sp.) ; Acylochilus Ohaus (4 sp.) ; Castanochilus Ohaus (1 sp.) ; Myloxena Ohaus (3 sp.). Ce sont 66 genres qui sont classés parmi les Pachydemini. A celà, il faut ajouter le genre Phalangonyx Reitt. (1 sp., page 255) ainsi que le genre Lachnodera Er. (rufojubata Fairm., page 183) classés parmi les Melolonthini. Les genres monospécifiques se montent à 39 (58% des genres). Le nombre total de bonnes espèces s’élève à 278. Jusqu’à présent, ce catalogue, datant de 1913, était l’outil le plus récent permettant de répertorier la totalité de la faune des Pachydeminae.