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3 espèces

 Hypopholis Erichson, 1848 : 657.

 Hypopholis Erichs. ; Burmeister, 1855 : 282.

 Hypopholis Erichs. ; Lacordaire, 1856 : 299.

 Hypopholis Erichs. ; Chenu, 1884 : 77 (Sommeri, Natal).

 Hypopholis ; Kolbe, 1894 : 552.

 Hypopholis Erichson ; Kolbe, 1897 : 164.

 Hypopholis Erichs. ; Péringuey, 1904 : 277.

 Hypopholis Er. ; Dalla Torre, 1912 : 167.

 Hypopholis Erichs. ; Burgeon, 1946 : 344.

 Hypopholis Erichson ; Ferreira, 1963 : 798.

 Hypopholis Erichson ; Machatschke, 1955 : 91.

  Espèce type : Hypopholis sommeri Burmeister, 1855 (première espèce décrite dans le genre).



Clé de détermination des espèces du genre Hypopholis

1.-  Corps allongé, non ovalaire, à côtés parallèles (fig. 328) ; côtés du clypéus obliques et droits (fig. 330) ; protibia bidenté (fig. 332) ; griffes des tarses avec la dent interne contiguë à l'apicale, donnant un aspect incisé (fig. 334) ; écusson petit, pas plus large que long (fig. 336) ; article I du protarse deux fois plus long que le II (fig. 340) ; mandibules cachées ; RDC (Zaïre), Nigéria, Guinée   uelensis     

—  Corps court, bien ovalaire (fig. 329) ; côtés du clypéus bien arrondis (fig. 331) ; protibia tridenté (la basale souvent faible) (fig. 333) ; griffes des tarses simples ou avec un denticule interne médian (fig. 335) ; écusson plus large que long (fig. 337) ; article I du protarse à peine plus long que le II (fig. 341) ; mandibules découvertes, fortes ; Afrique australe (RSA, Swaziland, Mozambique, Zimbabwe)   2

2.-  Apophyse mésosternale longue (mâle et femelle) (fig. 342) ; bord antérieur du clypéus légèrement incisé au milieu (fig. 338) ; avant-corps mâle à pilosité bien visible ; les deux griffes du protarse mâle avec un denticule interne médian (fig. 344) ; pronotum bien transverse : 2,3 fois plus large que long ; pronotum brun rouge uni, sans taches rondes plus foncées, à pilosité bien distincte (fig. 346) ; élytres sans bandes discales longitudinales (fig. 348)   sommeri

—  Apophyse mésosternale très courte (mâle et femelle) (fig. 343) ; bord antérieur du clypéus bien arrondi, non incisé (fig. 339) ; avant-corps mâle à pilosité très peu visible ; griffes du protarse mâle avec la dent externe avec un denticule, l'interne sans denticule (fig. 345) ; griffes des autres tarses simples chez le mâle, sans denticules ; pronotum peu transverse : 1,8 fois plus large que long ; pronotum présentant, en plus de bandes latérales, deux taches discales larges, plus foncées (fig. 347) ; pilosité du pronotum très courte et peu visible ; élytres avec chacun une forte bande latérale et deux bandes discales longitudinales plus foncées et bien prononcées (fig. 349)   vittata


Hypopholis sommeri Burmeister, 1855 (90) (figs. 325, 329, 331, 333, 338, 341, 342, 344, 346, 348, 1181, 1182)

 Hypopholis Sommeri Burmeister, 1855 : 283.

 Hypoph. Sommeri Burm. ; Gerstaecker, 1867 : 42.

 Hypopholis Sommeri Burm. ; Gemminger & Harold, 1869 : 1161 (Caffraria).

 Hypopholis Sommeri Burm. ; Gerstaecker, 1873 : 113.

 Hypopholis sommeri Burm. ; Péringuey, 1904 : 278.

 Hypopholis sommeri Burmeister ; Machatschke, 1955 : 91 (comparaison avec vittata).

 Hypopholis sommeri Burmeister ; Ferreira, 1963 : 798 (Moçambique).

 Hypopholis sommeri ; Picker & al., 2002 : 206 (photo femelle).

 Hypopholis sulcicollis Boheman, 1857 : 92 (Limpopo).

 Hyp. sulcicollis Bohem. ; Gerstaecker, 1867 : 42 (syn. de sommeri).

Hypopholis sulcicollis Bohem. ; Gemminger & Harold, 1869 : 1161 (syn. de sommeri).

Hypopholis sulcicollis Bohem. ; Gerstaecker, 1873 : 113 (synonyme de sommeri).

 H. sulcicollis Boh. ; Péringuey, 1904 : 278 (synonyme de sommeri).

 Hypopholis sulcicollis Boheman ; Ferreira, 1963 : 798 (synonyme de sommeri).

 Description (mâle). – Taille : 17 à 21 mm. Corps peu allongé, ovalaire, assez massif (fig. 329). Dessus brillant, d'un brun variable plus ou moins foncé ; avant-corps brun rouge à brun noirâtre ; élytres de coloris plus clair, brun clair à brun orangé (fig. 1181). Pilosité du dessus assez abondante sur l'avant-corps, plus rare et fine sur les élytres.

 Clypéus transverse ; côtés bien arrondis (fig. 331) ; bord antérieur sinué, légèrement incisé au milieu (fig. 338) ; disque plat, à ponctuation granuleuse et pilosité fine, assez dense. Sillon clypéo-frontal arrondi, légèrement saillant. Front à ponctuation dense, enfoncée et pilosité abondante. Antennes de 10 articles ; le III un peu plus court que le IV, celui-ci plus long que le V ; les V et VI courts, égaux, dilatés ; le VII lamellaire. Massue de 3 articles, pas plus longue que le funicule. Labre bien bilobé. Dernier article des palpes maxillaires court, fusiforme.

 Pronotum transverse, 2,3 fois plus large que long, d'un brun uni, sans taches rondes plus foncées (fig. 346) ; côtés droits en partie postérieure et arrondis en partie antérieure ; angles antérieurs légèrement saillants, aigus ; marge antérieure finement rebordée ; sillon médian faible ; ponctuation forte, enfoncée et dense ; pilosité fine mais assez longue, bien visible. Ecusson plus large que long, apex arrondi, à grosse ponctuation.

 Elytres élargis, aplatis avant l'apex, sans bandes discales longitudinales plus foncées (fig. 348) ; côtés bien relevés en gouttière ; suture bien rebordée ; pas de traces de côtes ; calus huméraux et apicaux bien indiqués ; ponctuation forte, serrée, riduleuse ; pilosité très courte, visible surtout sur les côtés ; apex élytral peu rentré. Pygidium plus large que long à côtés droits et apex arrondi ; à ponctuation fine et pilosité serrée. Apophyse mésosternale allongée (fig. 342). Métasternum à villosité peu dense. Abdomen aplati, déprimé au milieu. Ventrites à pilosité courte, régulière, assez dense.

 Protibia tridenté ; la dent basale à peine ébauchée ; la médiane courte, proche de l'apicale ; celle-ci courbe et courte (fig. 333). Pas d'éperon interne. Protarse à peine plus long que le protibia. Article I du protarse court (fig. 341). Griffes du protarse avec un denticule interne médian court (fig. 344). Métatibia allongé et fin. Métatarse court, pas plus long que le métatibia. Griffes des méso- et métatarses avec un court denticule médian, celui des dents externes toutefois plus court.

 Paramères courbes, à apex s'affinant régulièrement (fig. 325).

 Femelle : Corps plus massif et élargi. Avant-corps plus foncé, brun noirâtre, à pilosité très peu distincte (fig. 1182). Elytres brun orangé ou foncé avec une bande latérale plus foncée, bien visible. Clypéus plus important. Ponctuation de la tête plus forte. Antennes plus courtes ainsi que la massue. Mandibules plus importantes, bien visibles. Elytres convexes, non aplatis avant l'apex. Abdomen convexe, non aplati. Protibia plus massif, à dents plus fortes, la basale plus indiquée. Protarse plus court. Métatibia élargi à l'apex. Griffes des tarses plus courtes et massives, avec le denticule interne mieux indiqué. Apophyse mésosternale aussi longue que chez le mâle.

Types. sommeri : au MLUH, Halle. sulcicollis : NHRS, Stockholm.

 Distribution. RSA : province du Cap, Eastern Cape : East London (33°00’S 27°55’E, Bedel, 1898 ; Ellenberger, 1923), Cape Town (33°55’S 18°22’E, 1984, Lamarche rec., 1 ex., coll. M. Lacroix) ; Natal (coll. Nonfried ; Martin, 1899), Howick (29°28’S 30°13’E, 30-XI-1991, Duranton rec., 6 ex., coll. M. Lacroix).  

SWAZILAND : Mbabane (26°25’S 31°10’E, IV-1977, 6 ex., coll. M. Lacroix).

MOZAMBIQUE : Limpopo (Ferreira, 1963).

Nocturne, attiré par les lumières. L'adulte se nourrit des fleurs et feuilles de différentes plantes (pomme de terre, canne à sucre, rosiers). Il occasionne ainsi quelques dommages aux plantations (surtout les rosiers). La journée enterré dans le sol.

Hypopholis uelensis Burgeon, 1946 (91) (figs. 326, 328, 330, 332, 334, 336, 340, 1178)

 Hypopholis uelensis Burgeon, 1946b : 344 (Congo : Sassa, Bambesa).

 Hypopholis uelensis Burgeon ; Decelle, 1968c : 82 (Nigeria : Gambari, femelle, MRAC).

 Description (mâle). – Taille : 16-17 mm. Corps allongé, non ovalaire, à côtés parallèles (fig. 328). Dessus d'un brun jaune paille uni, sans macules ou taches (fig. 1178). Pilosité fine, courte, régulière sur tout le dessus.

 Clypéus transverse ; côtés obliques et droits (fig. 330) ; bord antérieur assez droit, légèrement sinué au milieu ; disque plat, à ponctuation râpeuse et fine pilosité dressée. Sillon clypéo-frontal droit au milieu, légèrement saillant. Front à ponctuation serrée, peu profonde et à pilosité fine, présente sur tout le disque. Antennes de 10 articles ; les III à VI assez longs, égaux ; le VII lamellaire. Massue un peu plus longue que le funicule. Labre bien bilobé, pileux. Mandibules cachées. Dernier article des palpes maxillaires fusiforme, à apex pointu.

 Pronotum transverse, 2,2 fois plus large que long ; côtés droits en partie postérieure et bien droits, obliques, en partie antérieure ; angles antérieurs prononcés, aigus ; marge antérieure finement rebordée ; pas de sillon médian ; ponctuation serrée et enfoncée ; pilosité présente sur le disque mais plus abondante sur les côtés. Ecusson petit, pas plus large que long (fig. 336).

 Elytres convexes, non aplatis avant l'apex ; côtés relevés en gouttière, non élargis avant l'apex ; suture bien rebordée ; pas de traces de côtes ; calus huméraux et apicaux peu prononcés ; ponctuation enfoncée, serrée, régulière, non riduleuse ; pilosité sur tout le disque, plus abondante et longue sur les côtés ; apex élytral rentré. Pygidium aussi large que long, à apex arrondi, pileux. Apophyse mésosternale bien allongée, dépassant largement les mésofémurs. Métasternum à villosité fine, peu dense. Abdomen aplati, déprimé au milieu. Ventrites à pilosité courte, régulière.

 Protibia allongé, bidenté (fig. 332) ; la dent basale faible, peu indiquée, proche de l'apicale ; celle-ci courte, peu courbe. Pas d'éperon interne. Protarse assez allongé, plus long que le protibia. Article I du protarse deux fois plus long que le II (fig. 340). Griffes du protarse fines courbes, avec une courte incision à leur apex (fig. 334). Métatibia allongé et fin. Métatarse plus court que le métatibia. Griffes des méso- et métatarses courtement incisées à leur apex.

 Paramères à apex en forme de marteau (fig. 326).

Type au MRAC, Tervuren.

Distribution. RDC (Zaïre) : Sassa (05°05’N 15°30’E, 1895-96, Colmant) ; Bambesa (03°25’N 25°38’E, IV-1937, III-1939, Vrydagh) ; Uele (03°00’N 25°00’E).

 NIGERIA : Gambari près d’Ibadan (26-III-1964, 1 femelle, sur Cacaoyers, J. Decelle, MRAC).

GUINEE : Mt Nimba, Yalanzou (07°37’N 08°25’W, 1 mâle, Lamotte, VI-1942).

Nota. – Bambesa (RDC) : grande station de l’Inéac, s’occupant surtout de l’amélioration de la culture du coton. Laboratoire d’entomologie. Inéac : Institut national pour l’Etude agronomique du Congo belge. Cet institut possédait un important réseau de stations à travers tout le Congo belge.

Uele : fleuve et région dans la province orientale (anciennement Congo-Ubangi)

Hypopholis vittata Fåhraeus, 1857 (92) (figs. 314, 315-324, 327, 335, 337, 339, 343, 345, 347, 349, 1179, 1180)

 Hypopholis vittata Bohem., Erichs. ; Burmeister, 1855 : 283 (non vu).

Hypopholis (Erichs.) vittata (Bhn) Fahraeus in Boheman, 1857 : 91 (description, Natal).

 Hypopholis vittata Fahr. ; Gemminger & Harold, 1869 : 1161 (Port Natal).

 Hyp. vittata Bohem. ; Gerstaecker, 1867 : 42.

 Hypopholis vittata Bohem. ; Gerstaecker, 1873 : 113 (bonne espèce).

 H. vittata Fähr. ; Péringuey, 1904 : 278 (synonymie avec sommeri).

 Hypopholis vittata Fahr. ; Moser, 1915 : 132 (bonne espèce).

 Hypopholis vittata Fåhraeus ; Machatschke, 1955 : 91 (bonne espèce).

 Hypopholis vittata Fåhraeus forma atrata ; Machatschke, 1955 : 95 (forme noire, Bulawayo).

 Hypopholis vittata Fahraeus ; Ferreira, 1963 : 798 (synonyme de sommeri).

 Description (mâle). – Taille : 16 à 21 mm. Corps peu allongé, plus ovalaire que chez sommeri. Dessus brillant, d'un brun jaune uni ; l'avant-corps légèrement plus foncé (pas autant que chez sommeri) (fig. 314). Le pronotum présente, en plus de bandes latérales noirâtres, deux taches importantes arrondies et noirâtres (fig. 347). Les élytres présentent pour chaque une forte bande latérale et deux bandes discales longitudinales plus foncées (qui peuvent toutefois manquer ches certains exemplaires, mais alors les taches du pronotum sont toujours présentes) (fig. 349). Pilosité du dessus très peu visible ; l'avant-corps ne présentant pas de pilosité bien apparente comme chez sommeri (fig. 1179).

 Clypéus transverse ; côtés bien arrondis ; bord antérieur arrondi, non incisé au milieu (fig. 339) ; disque plat à ponctuation granuleuse. Tête à pilosité très courte et fine, peu apparente. Massue antennaire un peu plus longue que le funicule (fig. 315).

 Pronotum peu transverse, 1,8 fois plus large que long ; côtés droits en partie postérieure et obliques et droits en partie antérieure (fig. 316) ; angles antérieurs peu saillants, plus arrondis que chez sommeri ; marge antérieure arrondie, finement rebordée ; ponctuation forte, enfoncée et dense ; pilosité légèrement visible sur les côtés, absente sur le disque. Ecusson plus large que long, peu ponctué et glabre (fig. 337).

 Elytres convexes, non aplatis vers l'apex, bien élargis ; côtés relevés en gouttière ; suture bien rebordée ; de légères traces de côtes ; calus huméraux et apicaux bien indiqués ; ponctuation forte, enfoncée, serrée, non riduleuse ; pilosité à peine visible sur les côtés ; apex élytral droit. Pygidium un peu plus large que long à côtés droits et apex arrondi, à pilosité serrée. Apophyse mésosternale courte, ne débordant pas des mésofémurs (fig. 343). Abdomen aplati, déprimé au milieu. Ventrites à pilosité courte, peu dense.

 Protibia tridenté ; la dent basale à peine ébauchée ; la médiane courte, proche de l'apicale ; celle-ci courte et courbe. Pas d'éperon interne. Protarse plus long que le protibia. Article I du protarse plus allongé que chez sommeri. Griffes du protarse avec la dent interne simple, sans denticule et la dent externe présentant un denticule interne médian (fig. 345). Griffes des méso- et métatarses simples, sans denticule. Métatarse court.

 Paramères plus allongés que chez sommeri, à apex légèrement dilaté (fig. 327).

 Une forme atrata a été décrite par Machatschke (1955) sur des exemplaires préservés dans la collection Frey (36 exemplaires provenant de Bulawayo au Zimbabwe). C’est une forme extrême présentant un envahissement total des macules et taches noires sur le pronotum et les élytres.

 Femelle : Corps bien plus massif, élargi, bien ovalaire (fig. 1180). Clypéus plus important. Ponctuation de la tête plus forte. Massue antennaire plus courte que le funicule. Mandibules importantes. Protibia plus court et massif, à dents plus fortes, la basale bien indiquée. Protarse très court. Griffes des tarse courtes et courbes, ayant toutes un denticule interne médian. Métatibia élargi à l'apex. Métatarse très court. Apophyse mésosternale comme chez le mâle.

Types.vittata : NHRS, Stockholm (?) ; forme atrata : types in collection Frey, NHMB, Basel.

Distribution. RSA : Natal (coll. Nonfried), Zululand (Dr. Martin) ; Transvaal : Barberton (25°38’S 30°50’E, 1908, mission de Beer) ; Stoffberg – Rosenkaal (25°25’S 28°50’E, 22-XI-2001, Werner & Lizler rec., coll. M. Lacroix).

ZIMBABWE : Bulawayo (20°09’S 28°34’E, forme atrata, 13 mâles et 23 femelles, in collection Frey).


uelensis mâle

vittata mâle

vittata femelle

sommeri femelle

sommeri mâle

uelensis mâle