Description (femelle). – Taille : 25 à 27 mm. Forme ovalaire (fig. 793). Dessus mat et velouté, brun foncé à revêtement écailleux fin, peu abondant, peu visible.

Tête forte. Clypéus parabolique, plus long que chez Eulepida ; côtés largement arrondis, en prolongement du bord antérieur ; celui-ci étroit ; rebords non relevés ; apex profondément incisé au milieu (fig. 794). Ponctuation du clypéus forte et dense à écaillure squamuleuse, allongée. Sillon clypéo-frontal effacé. Front à écaillure fine, bien ronde. Yeux importants. Canthus oculaire étroit. Dernier article des palpes maxillaires fusiforme, non dilaté, excavé sur le dessus (fig. 801). Labre bien bilobé (fig. 795). Antennes de 10 articles ; le III pas plus long que le IV. Massue de 3 articles pas plus longs que le funicule (fig. 796).

Pronotum bien transverse, à côtés légèrement crénelés, non ciliés, arqués en partie antérieure ; angles antérieurs obtus et arrondis ; bord antérieur non marginé ; écaillure ronde pas plus grande que les points, comme celle du front (fig. 805). Ecusson plus large que long, avec quelques écailles.

Elytres allongés avec la suture rebordée et des traces de côtes ; écaillure principale ronde, plus petite que celle du pronotum, peu abondante ; écaillure secondaire plus allongée le long des côtes primaires (fig. 797).

Propygidium sans sillon longitudinal médian (fig. 802). Pygidium un peu plus large que long, à apex arrondi. Métépisterne écailleux. Métasternum à longue villosité, avec quelques écailles. Apophyse mésosternale faible (fig. 804). Ventrites à revêtement écailleux dense.

Protibia tridenté ; la dent basale forte ; l’apicale longue et courbe (fig. 798). Un éperon interne situé au niveau de la dent basale. Protarse court avec l’article I aussi long que les trois suivants réunis (fig. 799). Griffes avec un denticule interne allongé (fig. 800). Mésotarse plus court que le mésotibia. Métatibia allongé, avec une carène transverse incomplète (fig. 803). Eperons du métatibia inégaux, l’interne plus long et plus dilaté. Métatarse très court, avec l’article I plus long que le II (fig. 803).

Mâle inconnu.

1 espèce

 Eulepidopsis Burgeon, 1946 : 346.

  Espèce type : Eulepidopsis wilsoni Burgeon, 1946 (monotypie).

Holotype femelle, MRAC

Discussion. – Le genre Eulepidopsis a été créé d’après l’examen d’un seul exemplaire femelle. Les différences avec le genre Eulepida sont : corps fusiforme à dessus mat, velouté ; pilosité principale (pronotum, élytres) peu dense, fine et ronde ; canthus oculaire fin et court ; clypéus allongé à bord antérieur étroit, bien bilobé et incisé au milieu ; dent basale du protibia bien accentuée ; article I du protarse plus long que les articles II-IV réunis. Ces caractères, ainsi définis, mériteraient d’être complétés sur l’examen d’exemplaires mâles.

Eulepidopsis wilsoni Burgeon, 1946

        Type au MRAC, Tervuren. Holotype femelle (27 mm) avec les étiquettes suivantes : Musée du Congo, Inkongo : Lusambo, 1929, Rév. Wilson (i) // Eulepidopsis Wilsoni Type Burg. (m) // Typus E. Wilsoni. Burg. (rouge) (m) (fig. 1289).

Distribution. – RDC (Zaïre) : Inkongo près de Lusambo, Kasai oriental (03°25’S 21°42’E, Holotype femelle, 1929, Rév. Wilson, MRAC) ; Mwillambongo, Kwango (04°55’S 19°45’E, 1935, 1 femelle de 25 mm, Sœur Eugénie rec., MRAC).