Description (mâle). – Corps massif, assez allongé, côtés parallèles. Taille autour de 27 mm. Dessus brun chocolat, assez brillant, à revêtement écailleux blanchâtre plus abondant sur les élytres.
Clypéus bien transverse à côtés arrondis ; bord antérieur légèrement sinué au milieu ; disque plat à forte ponctuation râpeuse (fig. 986). Sillon clypéo-frontal fin, non caréné. Front à forte ponctuation râpeuse. Tête à pilosité très courte, fine, peu visible. Labre court, bien bilobé (fig. 992). Mandibules peu visibles. Dernier article des palpes maxillaires allongé, fusiforme (fig. 991). Antennes de 10 articles ; les III-V égaux et courts. Massue de 3 articles, un peu plus longue que le funicule (fig. 987).
Pronotum transverse, 2 fois plus large que long ; côtés non crénelés, bien obliques en parties antérieure et postérieure ; angles antérieurs arrondis ; bord antérieur cilié, marginé sur ses côtés et non au milieu ; ponctuation séparée, forte et enfoncée ; écaillure fine au milieu, plus abondante et forte sur les côtés et le long du bord postérieur (fig. 1000). Ecusson plus large que long, ponctué et cilié mais laissant une bande lisse au milieu (fig. 994).
Elytres à côtés parallèles, non élargis avant l'apex, sans gouttière latérale ; suture non rebordée ; pas de traces de côtes ; calus apicaux non marqués ; ponctuation ronde, dense, régulière ; écaillure abondante, plus forte que celle du pronotum (fig. 1002) ; apex élytral non rentré (fig. 1004). Propygidum sans sillon longitudinal médian. Pygidium convexe, pas plus long que large, bien arrondi à l'apex (fig. 1001). Métasternum à dense et longue villosité jaunâtre. Métépisternes villeux (fig. 1003). Pas d'apophyse mésosternale. Ventrites à revêtement écailleux plus dense sur les côtés.
Protibia allongé, tridenté ; la dent basale faible ; la médiane triangulaire ; l'apicale courte et courbe (fig. 989). Eperon interne situé au niveau de la dent médiane. Protarse allongé. Article II du protarse à peine plus court que le I (fig. 990). Griffes courbes avec la dent interne en position médiane (fig. 993). Métafémur allongé, non dilaté (fig. 997). Métatibia allongé et fin, élargi à l'apex, sans carène médiane oblique entière (fig. 995). Eperons du métatibia fins, subégaux (fig. 998). Métatarse à peine plus long que le métatibia, à article I épaissi et bien plus court que le II.
Femelle : Peu différente du mâle. Forme plus massive (fig. 1332). Massue antennaire plus courte que le funicule (fig. 988). Métafémur plus épaissi. Métatibia plus élargi à l'apex (fig. 996). Eperons apicaux du métatibia plus dilatés (fig. 999).
1 espèce
Tanzanilepis Lacroix, 2008e : 231.
Espèce type : Tanzanilepis badia Lacroix, 2008.
Etymologie. – Nom formé des mots lepis (grec) : écaille et Tanzanie pour la provenance. Genre féminin.
Discussion. – Le genre Tanzanilepis se distingue des autres genres afrotropicaux par la combinaison des caractères suivants : Antennes de 10 articles. Dernier article des palpes maxillaires fin et fusiforme. Suture élytrale non rebordée. Dessus élytral sans traces de côtes. Propygidium sans sillon longitudinal médian. Pas d'apophyse mésosternale. Protibia tridenté. Métatibia sans carène transverse médiane. Eperons apicaux du métatibia mâle fins et subégaux.
Le genre Tanzanilepis est proche du genre Lepidomela Kolbe, présent aussi en Tanzanie.
Tanzanilepis badia Lacroix, 2008
Tanzanilepis badia Lacroix, 2008e : 233.
Etymologie : Du latin badius : d’un brun rouge châtaigne.
Type dans la collection M. Lacroix. Holotype mâle (26 mm) avec les étiquettes suivantes : « Morning site », Uluguru Mts, 170 m, Morogoro Reg., Tanzanie, 12/02 (i) // Tanzanilepis badia n. sp., M. Lacroix det. 2008 (m) // Holotype (rouge) (i) (fig. 1331).
Deux Paratypes (1 mâle et 1 femelle) avec la même étiquette de localisation, in collection M. Lacroix (fig. 1332).
Distribution. – TANZANIE : Monts Uluguru, Morogoro Province (07°10’S 37°40’E, 2 mâles et 1 femelle, Minelli leg., in coll. M. Lacroix).
Holotype mâle, coll. M. Lacroix
Paratype femelle, coll. M. Lacroix