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Description. – Corps peu allongé, assez massif, arrondi, sans revêtement pruineux au dessus (fig. 396). Dessus brillant, non pileux, brun rougeâtre.

Clypéus plat, allongé, arrondi ; bord antérieur droit, souvent échancré au milieu. Sillon clypéo-frontal marqué. Pilosité frontale dense, longue et dressée. Canthus oculaire présent. Yeux peu proéminents. Labre petit, peu visible, aplati. Dernier article des palpes maxillaires court, arrondi. Antennes de 10 articles ; le III avec une apophyse plus ou moins marquée sur son bord supérieur. Massue antennaire de 7 articles chez le mâle, plus longue que le funicule.

Pronotum transverse ; à côtés incurvés sur leur partie antérieure ; angles antérieurs légèrement marqués ; marge antérieure rebordée, avec une bande membraneuse. Disque à ponctuation fine, espacée, non cilié. Côtés avec une longue ciliation. Ecusson peu ponctué, non cilié.

Elytres à côtés élargis avant l’apex ; suture rebordée. Calus huméraux légèrement marqués. Côtes élytrales marquées. Apex élytral légèrement rentré. Pygidum petit, un peu plus long que large, à ciliation latérale. Métasternum fortement villeux. Ventrites à longue ciliation sur les côtés.

Protibia tridenté ; la dent basale faible, la médiane peu allongée et assez arrondie, l’apicale courte et peu courbée. Eperon interne du protibia court, inséré en arrière de la dent médiane. Tarses allongés. Articles II à IV des pro- et mésotarse fins, non élargis, sans brosses de soies en dessous. Méso- et métatibia sans carène transverse interne. Métafémur allongé, non dilaté. Métatibia assez long, peu dilaté à l’apex ; éperons terminaux longs, non dilatés, subégaux. Article I du métatarse pas plus long que le II. Griffes des tarses assez courtes, courbes, incisées à l’apex.

Femelle : Ailée. Griffes des tarses avec un denticule interne (fig. 397).


45 espèces

Elaphocera Gené, 1836 : III (communication de Audouin in Bulletin).

Elaphocera Gené ; Gené, 1837 : 161.
Elaphocera Gené ; Lacroix, 2007 : 59.

Leptopus Dejean ; Dejean, 1833 : 159.
Leptopus Dejean ; Erichson, 1840 : 36 (synonymie).

Sous-genre Elaphocerida Reitter, 1902 : 98.

Sg. Elaphocerida Reitter ; Baraud, 1987a : 126 (synonymie).

Espèce type : Melolontha emarginata Gyllenhal, 1817 (désignée par Sanmartin & al., 1998 comme espèce type de Elaphocerida Reitter).


Historique. – Le genre Elaphocera fut créé par Gené en 1836. La même année, Dejean crée le genre Leptopus pour deux espèces non valides (denticornis Dufour et bedeau Dufour). Ce nom de genre n’est donc pas disponible. De plus, Latreille, en 1809, avait créé le genre Leptopus pour des Hémiptères. Leptopus Dejean est donc synonyme de Elaphocera Gené et homonyme de Leptopus Latreille. Le genre Elaphocera fut subdivisé en deux sous-genres par Reitter en 1902 : Elaphocera s. str. et Elaphocerida Reitter. Baraud (1975) propose de considérer le sous-genre Elaphocerida comme un genre à part entière (les caractères distinctifs étant suffisamment importants). Toutefois, Baraud (1987) indique que Gené avait décrit le genre Elaphocera avec la seule espèce obscura Gené qui fut par la suite mise en synonymie avec emarginata Gyllenhal. Le taxon emarginata doit être considéré comme espèce type par monotypie de Elaphocera. Or, E. emarginata présente tous les caractères du sous-genre Elaphocerida Reitter. Le taxon Elaphocerida Reitter est donc synonyme de Elaphocera Gené et les Elaphocera sensu Reitter devront porter un autre nom. Le nom Ceramida est donc proposé par Baraud (1987)  pour le groupe « Elaphocerida » avec comme espèce-type longitarsis (Illiger).

La nouvelle nomenclature devient donc :

Gen. Elaphocera Gené, 1836 – Espèce type : emarginata Gyllenhal = Sg. Elaphocerida Reitter, 1902

Gen. Ceramida Baraud, 1987 – Espèce type : longitarsis (Illiger) = Elaphocera sensu Reitter, 1902, nec Gené, 1836.

Reitter n’ayant pas nommé d’espèce type pour son sous-genre Elaphocerida et contestant l’argumentation de Baraud, Sanmartin & al. (1998) désignent Melolontha emarginata Gyllenhal comme espèce type du sous-genre Elaphocerida, espèce la plus ancienne incluse dans le sous-genre de Reitter. Ainsi, comme l’espèce type de Elaphocera Gené, E. obscura est synonyme de E. emarginata espèce type de Elaphocerida Reitter, on peut considérer ces sous-genres comme synonymes subjectifs.


Discussion. – Les genres Ceramida et Elaphocera sont proches l’un de l’autre. Ils peuvent être différenciés par la combinaison des caractères suivants, avec toutefois quelques exceptions pour certains caractères non liés à quelques espèces :


Caractères

Ceramida

Elaphocera

Yeux

forts, proéminents

peu proéminents

Clypéus

à bords fortement relevé

à bords non relevés

Bord antérieur clypéus

bien arrondi

échancré au milieu

Dernier article palpe maxillaire

bien allongé, cylindrique

court, arrondi

Côtes élytrales

non marquées

bien marquées

Eperon interne protibia

situé en avant dent médiane

situé en arrière dent médiane

Dents du protibia

longues, aiguës

courtes, arrondies

Article I du métatarse

plus long que le II

pas plus long que le II

Article antennaire III

sans apophyse

avec une apophyse

Le genre Elaphocera Gené comprend actuellement 45 bonnes espèces. Le nombre de taxons décrits et inclus dans le genre s’élève à 70. Le genre Elaphocera est présent dans le bassin méditerranéen mais plus particulièrement en Espagne (23 espèces). La répartition des espèces est la suivante :







Régions

Afr-nord

Espagne

Italie

Grèce

Balkans

Asie-min.

Total

Nbre sp

3

23

2

9

5

3

45

% sur 45

7%

53%

5%

20%

12%

7%


 Le genre Elaphocera peut être subdivisé en trois groupes d’espèces :

1.- Bord antérieur du pronotum glabre (fig. 344)   groupe 1 (18 espèces)

— Bord antérieur du pronotum avec de longs poils dressés (fig. 345)   2

2.- Disque du pronotum glabre   groupe 2 (13 espèces)

— Disque du pronotum pileux (fig. 392)   groupe 3 (10 espèces)

Répartition des espèces par groupe :

Groupe 1 : capdeboni, erichsoni, baguenae, emarginata, cretica, insularis, suturalis, hiemalis, erberi, phungae, elongata, gracilis, nigroflabellata, barbara, staudingeri, syriaca, roessneri, schmidti.

Groupe 2 : angusta, ochsi, martorelli, ibicensis, ampla, hispalensis, autumnalis, segurensis, cacerensis, martini, alonsoi, nupcialis, perezlopezi.

Groupe 3 : ferreri, christina, lajonquierei, churianensis, hirticollis, heydeni, tethys, carteiensis, sulcatula, affinis.

Pour des raisons de commodité (répartition géographique) trois clés de détermination des espèces sont proposées : Afrique du Nord (2 espèces, aristidis non compris), Europe orientale (16 espèces, denticornis, gibbifrons et dalmatina non compris) et Péninsule ibérique (23 espèces).

Clé des espèces d’Afrique du Nord

— Bord antérieur du pronotum glabre (fig. 344) ; pronotum luisant, à ponctuation fine et éparse ; 13-18 mm ; écusson lisse et glabre (fig. 346) ; dessus élytral luisant   barbara

— Bord antérieur du pronotum avec de longs poils dressés (fig. 345) ; pronotum mat, à ponctuation forte et serrée ; 11 mm ; écusson ponctué (fig. 347) ; dessus élytral peu luisant   sulcatula

Clé des espèces d’Europe orientale (d’après Baraud, 1987)

1.- Bord externe des hanches postérieures prolongé en arrière par une grosse pointe aiguë (fig. 348)   2

— Bord externe des hanches postérieures formant un angle droit avec le bord postérieur (fig. 349)   6

2.- Bord antérieur du clypéus non ou légèrement sinué en son milieu (fig. 350)   3

— Bord antérieur du clypéus fortement échancré en son milieu (fig. 352)   4

3.- Bord antérieur du clypéus légèrement sinué en son milieu, non échancré ; yeux assez proéminents ; article antennaire III non prolongé en dent ; Sardaigne   erichsoni

— Bord antérieur du clypéus ogival ; yeux moins proéminents ; article antennaire III prolongé en dent brève ; Grèce   schmidti

4.- Bord antérieur du pronotum glabre ; pygidium glabre   5

— Bord antérieur du pronotum avec une pilosité longue et dense ; base du pygidium avec quelques poils dressés ; Grèce   ochsi

5.- Base du pronotum non ciliée ; article antennaire III non prolongé en dent ; massue antennaire courte ; première strie élytrale bien marquée ; ponctuation élytrale dense ; ponctuation du pronotum forte et dense, sans microponctuation, tégument peu luisant ; Grèce   roessneri

— Base du pronotum ciliée (fig. 351) ; article antennaire III prolongé en dent (fig. 353) ; massue antennaire longue (fig. 354) ; première strie élytrale peu marquée ; ponctuation élytrale peu dense ; ponctuation du pronotum plus espacée ; pronotum microponctué et luisant ; Sardaigne   emarginata

6.- Base du pronotum avec des poils très courts ou glabre (fig. 355)   7

— Base du pronotum avec de longs poils dressés (fig. 356)   11

7.- Pygidium glabre (fig. 357)   8

— Pygidium avec de longs poils dressés à sa base (fig. 358)   10

8.- Première strie élytrale bien marquée en arrière jusqu’à la partie déclive ; cils de la frange épipleurale très raccourcis, épaissis en arrière, spiniformes ; Crète   cretica

— Première strie élytrale complètement effacée vers le quart postérieur ; cils de la frange épipleurale longs et fins ; espèces de Syrie   9

9.- Base du pronotum rebordée ; ponctuation des élytres forte, un peu ridée sur un tégument peu luisant ; stries géminées bien indiquées ; Syrie   syriaca

— Base du pronotum non rebordée ; ponctuation des élytres très fine et éparse sur un tégument lisse et très luisant ; stries géminées peu indiquées ; Syrie   staudingeri

10.- Première strie élytrale effacée bien avant la partie déclive apicale ; stries géminées peu indiquées ; 13,5 – 14,5 mm ; Crète   insularis

— Première strie élytrale marquée jusqu’à l’apex ; strie géminées bien indiquées ; 11 – 12 mm ; Rhodes, Asie mineure, Syrie   suturalis

11.- Pygidium glabre   12

— Pygidium pileux à sa base   13

12.- Clypéus plan ; ponctuation du pronotum et des élytres assez forte ; cils de la frange épipleurale fins et longs ; Grèce : Macédoine, Salonique   hiemalis

— Clypéus fortement concave ; ponctuation du pronotum et des élytres fine ; cils de la frange épipleurale épais ; Ile de Tinos   erberi

13.- Pronotum sans trace de sillon médian ; tout le dessus brun-rouge clair ; ponctuation élytrale double, fine éparse, non ridée ; Ile de Paros   phungae

— Pronotum avec un sillon médian ; pronotum noir et élytres brun-rouge ou brun-jaune   14

14.- Article antennaire III avec, au tiers basal, un épaississement anguleux (fig. 360) ; première strie élytrale interrompue avant la partie déclive apicale ; bord antérieur du clypéus fortement échancré ; élytres brun-rouge sombre ; ponctuation élytrale simple ; Grèce   elongata

— Article antennaire III avec, au tiers basal, une dent effilée, spiniforme, au moins aussi longue que le tiers de l’article (fig. 361) ; première strie élytrale prolongée sur la partie déclive de l’apex ; bord antérieur du clypéus bien ou non échancré   15

15.- Bord antérieur du clypéus sinué mais non échancré au milieu ; ponctuation élytrale double, dense et très ridée même sur le disque ; Grèce, Turquie   nigroflabellata

— Bord antérieur du clypéus fortement échancré en son milieu (fig. 359) ; ponctuation élytrale double, les gros points très épars sur le disque, très denses sur les côtés ; Grèce, Turquie   gracilis

Clé des espèces de la Péninsule ibérique (d’après Baraud, 1992, modifié)

1.- Bord antérieur du pronotum glabre (groupe 1) (fig. 362)  2

— Bord antérieur du pronotum avec de longs poils dressés (fig. 363)   3

2.- Sommet du vertex avec un tubercule central (fig. 364) ; Iles Baléares   capdeboni

— Sommet du vertex sans tubercule ; Espagne orientale   baguenae

3.- Disque du pronotum glabre ; bord externe des hanches postérieures prolongé en arrière en une grosse pointe aiguë (groupe 2)   4

— Disque du pronotum pileux (groupe 3)   15

4.- Bord antérieur du clypéus avec une échancrure étroite en son milieu, formant un angle droit de part et d’autre (fig. 365)   5

— Bord antérieur du clypéus avec au milieu une échancrure fortement évasée, largement arrondie de part et d’autre (fig. 366)   6

5.- Article antennaire III avec un un appendice spiniforme (fig. 368) ; écusson avec quelques points sur le disque ; Valencia   alonsoi

— Article antennaire III sans apophyse (fig. 367) ; écusson non ponctué ; Andalousie   angusta

6.- Entièrement brun-rouge clair ; articles II et III du protarse avec une brosse de soies courtes sur leur face interne (fig. 371) ; sud-est de l’Espagne   martorelli

— Noir ou brun-noir ; articles II et III du protarse avec une pilosité normale   7

7.- Bord antérieur du pronotum avec un gros rebord entre le sillon de points pilifères et un sillon supplémentaire, profond et glabre ; Iles Baléares   ibicensis

— Bord antérieur du pronotum sans rebord ; avec seulement le sillon de points pilifères   8

8.- Dessus noir ; massue antennaire noire, plus longue que le funicule ; clypéus fortement rétréci, concave au dessus des insertions antennaires ; Sevilla, Almeria   hispalensis

— Dessus brun-noir, avec parfois les élytres rougeâtres ; massue antennaire brun-jaune   9

9.- Ponctuation élytrale peu dense et très superficielle ; clypéus rétréci en arrière (fig. 376)   10

— Ponctuation élytrale dense et forte ; clypéus à côtés parallèles en arrière  (fig. 375) 12

10.- Massue antennaire deux fois plus longue que le funicule (fig. 372) ; taille : 15 mm ; dessus brillant d’un rouge châtaigne ; Grenade   perezlopezi

— Massue antennaire pas plus longue que le funicule (fig. 373) ; taille : 9 – 11 mm ; dessus mat d’un brun foncé ou noirâtre   11

11.- Côtés du clypéus sinués au niveau de l’insertion antennaire (fig. 369) ; dessus du corps brun foncé ; Cordoba, Almeria   ampla

— Côtés du clypéus non sinués au niveau de l’insertion antennaire (fig. 370) ; dessus du corps noirâtre ; Malaga   martini

12.- Taille de 6 à 10 mm ; pronotum noir ; élytres rougeâtres ; massue antennaire plus courte que le funicule ; face inférieure des articles tarsaux antérieurs sans dent à l’apex ; Almeria   autumnalis

— Taille de 11 à 12 mm ; uniformément brun-noir ou brun-jaune ; massue antennaire aussi longue que le funicule ; face inférieure des articles du protarse denticulée à l’apex   13

13.- Clypéus allongé à surface concave (fig. 374) ; Albacete, Murcia, Almeria, Granada   segurensis

— Clypéus transverse à surface peu concave   14

14.- Côtés du clypéus arrondis (fig. 377) ; côtés du pronotum arrondis (fig. 388) ; Caceres   cacerensis

— Côtés du clypéus anguleux ; côtés du pronotum avec la partie antérieure incurvée à partir du milieu (fig. 389) ; Malaga   nupcialis

15.- Paramères à apex dilaté en forme de fer de lance ; Cadiz   ferreri

— Paramères à apex fin, non dilaté   16

16.- Bord externe des hanches postérieures prolongé en arrière en une grosse pointe aiguë (fig. 378)   17

— Bord externe des hanches postérieures non prolongé en arrière en pointe, formant un angle droit ou obtus, plus ou moins arrondi (fig. 379)   18

17.- Clypéus avec une échancrure médiane étroite, en forme de U, les angles antérieurs bien arrondis, les côtés parallèles en arrière (fig. 380) ; éperon du protibia court, atteignant à peine le sommet du tibia (fig. 390) ; massue antennaire brun-noir ; Séville   christina

— Clypéus avec une échancrure médiane en V très évasé, les angles antérieurs relevés en lobes arrondis, les côtés divergents puis concaves au dessus des insertions antennaires (fig. 381) ; éperon du protibia long, dépassant d’un tiers le sommet du tibia (fig. 391) ; massue antennaire brun-jaune ; Murcia, Alicante   lajonquieri

18.- Espèce très petite ; massue antennaire noire ; ponctuation du pronotum très grossière ; pronotum entièrement pileux ; Malaga   churianensis

— Espèces moyennes ou grandes ; massue antennaire brun-jaune   19

19.- Angle sutural des élytres droit ou obtus mais bien marqué (fig. 383)   20

— Angle sutural des élytres bien arrondi (fig. 382) ; pronotum noir ; élytres brun-rouge sombre ; pronotum à ponctuation éparse ; Cadiz, Seville, Malaga   carteiensis

20.- Clypéus bien concave, tout le pourtour fortement relevé, le bord antérieur avec une échancrure très large et profonde (fig. 384) ; massue antennaire plus longue que le funicule ; Andalousie   hirticollis

— Clypéus plan, seule la marge antérieure un peu relevée, avec au milieu une échancrure peu profonde et peu large ; massue antennaire pas plus longue que le funicule   21

21.- Entièrement brun-noir ; taille : 13 mm ; clypéus transverse, deux fois plus large que long, les côtés bien arrondis, un peu sinués à la base (fig. 385) ; écusson lisse (fig. 395)   22

— Entièrement brun-rouge ; grande espèce : 16-20 mm ; clypéus aussi long que large, les côtés non sinués à la base (fig. 387) ; écusson à ponctuation éparse (fig. 394) ; ponctuation du pronotum très dense, double ; Gibraltar, Cadiz   tethys

22.- Pronotum densément pileux sur le disque (fig. 392) ; côtés du pronotum anguleux en leur milieu ; apex des paramères effilés et droits ; Andalousie   affinis

— Pronotum peu pileux sur le disque (fig. 393) ; côtés du pronotum arrondis ; apex des paramères légèrement lancéolés ; Malaga   heydeni


Les pages suivantes comprennent une liste des espèces avec leur répartition, un historique des genres Ceramida et Elaphocera ainsi qu’une iconographie regroupant planches de dessins et photos d’habitus.

Aucune espèce n’est signalée du Portugal. Deux espèces endémiques se retrouvent en Sardaigne. La plupart des espèces sont très localisées. Les femelles ailées (aptères chez Ceramida) sont bien plus rares que les mâles et inconnues pour de nombreuses espèces. Un certain nombre d’espèces, non retrouvées depuis leur description originale, sont placées en « species dubiae » : denticornis Reitter, gibbifrons (Reitter), dalmatina Motschulsky et aristidis Raffray.